10 mai 2006
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Quand on sait tout
l'argent supplémentaire dans les Fêtes de Jeanne d'Arc ces deux dernières années (+ 150 000 euros cette année), on se demande à quoi a servi tout cela. Même si le mauvais
temps n'y est pas pour rien.
Quand à l'aspect médiéval, je suis circonspect sur la "glorification" qui est faite, à cette occasion, de la guerre et des armes qu'on nous montre sous toutes les
coutures. N'y a-t-il pas des choses plus pacifiques à valoriser ? D'une manière générale, cette tendance, partout en France, à glorifier une période de notre histoire qui fut particulièrement
sanglante, violente, meurtrière, immorale, insécure, etc. me laisse perplexe. Comme si faire revivre une certaine idée du passé... aidait à oublier le présent et surtout dispensait d'inventer
l'avenir. Une vie "culturelle" qui se cantonne essentiellement à glorifier les chevaliers du Moyen-Âge ou, s'agissant du Festival de Loire, à remettre sur le fleuve royal des bateaux qui n'ont
d'autre fonction que de "faire beau", cette "culture"-là n'invente pas l'avenir. Elle semble faire croire que ces époques-là étaient bénies.
Encore deux mots : "creux" et "sans intérêt". Ils ne sont pas de moi mais de François Fillon, ex-ministre UMP, sur France Inter le 9 mai, à propos du discours de...
Michèle Alliot-Marie. C'est pas moi qui l'ai dit. Mais je suis d'accord avec François Fillon. Si si. <