27 septembre 2007
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J’ai trouvé particulièrement intéressante l’interview,
dans La République du Centre du 26 septembre, de Jean-Pierre
Perrin-Martin, de l’association « Bâbord de Loire » sur les municipales et, pour l’essentiel, sur la candidature de Jean-Pierre Sueur. Parce qu’elle fait preuve d’un esprit
d’ouverture qui est un gage d’espoir dans la perspective des échéances à venir.
Je souhaite néanmoins apporter deux précisions.
La première en ma qualité de secrétaire de la section d’Orléans du Parti socialiste. Si Jean-Pierre Sueur a été désigné « premier des socialistes » dès la fin septembre, c’est parce que c’est la règle à l’intérieur de notre parti. Nos statuts prévoient que, dans les villes de plus de 20 000 habitants – dans le Loiret, Fleury les Aubrais et Orléans sont concernés – le « premier des socialistes » soit désigné par l’ensemble des adhérents de la ville concernée, par un vote à bulletin secret, sans possibilité de vote par correspondance ni de procuration. Or, le 24 septembre et compte tenu de ces règles strictes mais nécessaires, la moitié des 302 adhérents du PS d’Orléans se sont déplacés pour choisir, à 92,05 % de pour, Jean-Pierre Sueur comme « premier des socialistes ». Nous sommes, faut-il le rappeler, le seul et unique parti à avoir un mode de désignation aussi démocratique. En faire fi ne serait pas raisonnable. Et ceux, à droite, qui ne manqueront pas de railler et de dénigrer ce choix feraient bien et feront bien de balayer devant leur porte. A l’UMP, l’ordre vient d’en haut, du chef suprême Sarkozy. Alors oui, la démocratie réelle impose des contraintes. Mais je les préfère cent fois à un choix imposé par la hiérarchie.
Lois Sarkozy. Ma seconde remarque, que j’exprime en tant qu’assistant parlementaire, concerne les « sans papier ». Jean-Pierre Martin-Perrin indique que « au niveau des immigrés », Jean-Pierre Sueur « donne un coup de main, c’est vrai ». C’est un euphémisme. Et l’animateur de Bâbord de Loire le sait bien. C’est par des centaines de courriers que le sénateur du Loiret soutient, depuis six ans bientôt, de très nombreuses familles de sans papiers que les lois Sarkozy placent dans une situation inextricable de « non expulsable et non régularisable ». Une action loin d’être électoraliste et qui relève, là encore et avant tout, du « choix du cœur ». < Réagissez à l'interview de Jean-Pierre dans La Rep'
Je souhaite néanmoins apporter deux précisions.
La première en ma qualité de secrétaire de la section d’Orléans du Parti socialiste. Si Jean-Pierre Sueur a été désigné « premier des socialistes » dès la fin septembre, c’est parce que c’est la règle à l’intérieur de notre parti. Nos statuts prévoient que, dans les villes de plus de 20 000 habitants – dans le Loiret, Fleury les Aubrais et Orléans sont concernés – le « premier des socialistes » soit désigné par l’ensemble des adhérents de la ville concernée, par un vote à bulletin secret, sans possibilité de vote par correspondance ni de procuration. Or, le 24 septembre et compte tenu de ces règles strictes mais nécessaires, la moitié des 302 adhérents du PS d’Orléans se sont déplacés pour choisir, à 92,05 % de pour, Jean-Pierre Sueur comme « premier des socialistes ». Nous sommes, faut-il le rappeler, le seul et unique parti à avoir un mode de désignation aussi démocratique. En faire fi ne serait pas raisonnable. Et ceux, à droite, qui ne manqueront pas de railler et de dénigrer ce choix feraient bien et feront bien de balayer devant leur porte. A l’UMP, l’ordre vient d’en haut, du chef suprême Sarkozy. Alors oui, la démocratie réelle impose des contraintes. Mais je les préfère cent fois à un choix imposé par la hiérarchie.
Lois Sarkozy. Ma seconde remarque, que j’exprime en tant qu’assistant parlementaire, concerne les « sans papier ». Jean-Pierre Martin-Perrin indique que « au niveau des immigrés », Jean-Pierre Sueur « donne un coup de main, c’est vrai ». C’est un euphémisme. Et l’animateur de Bâbord de Loire le sait bien. C’est par des centaines de courriers que le sénateur du Loiret soutient, depuis six ans bientôt, de très nombreuses familles de sans papiers que les lois Sarkozy placent dans une situation inextricable de « non expulsable et non régularisable ». Une action loin d’être électoraliste et qui relève, là encore et avant tout, du « choix du cœur ». < Réagissez à l'interview de Jean-Pierre dans La Rep'