23 juin 2009
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Une question me turlupine depuis une certain temps. Pourquoi le défunt Omar Bongo a-t-il dû venir
se faire soigner en Espagne. Les soins prodigués par le bon docteur Kouchner - qui tutoyait le tyran - pour améliorer le système de santé gabonais n'auraient-ils pas été efficaces ?
Pascal Martineau
-
dans
Politique nationale
23 juin 2009
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Voila qui ne va sans doute pas arranger les relations déjà tendues entre Serge Grouard et Eric
Doligé. A l’occasion de la rénovation du collège public Jeanne d’Arc d’Orléans, le conseil général du Loiret a décidé de déplacer l’entrée de
l’établissement de la rue Dupanloup à la rue des Bons Enfants. Or, dans le même temps, la municipalité d’Orléans élabore son futur plan de circulation afin d’adapter les flux de voitures aux
impératifs de la seconde ligne de tram. Alors, elle a imaginé de créer une voie de délestage… par la rue des Bons Enfants. Là où justement vont déambuler chaque jour plus de six cents élèves (le
nombre de collégiens accueillis à Jeanne d’Arc aura presque doublé suite à la rénovation). Pour tenter de rassurer les nombreux riverains de la rue, on leur annonce que la vitesse sera limitée à 20
km/h. D’aucun ont proposé une solution alternative : utiliser la rue Dupanloup - libérée de ses collégiens et quasiment vierge d’habitat individuel – et la rue du Boudon-Blanc pour rejoindre la rue
des Bons-Enfants. Pourquoi faire bien quand on peut faire n’importe quoi ?
Agrandir le plan
Pascal Martineau
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dans
Orléans
9 juin 2009
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C’est « comme si le referendum d'il y a quatre ans sur le traité constitutionnel avait
laissé tout le monde épuisé sur le sable » disait le chroniqueur
Simon Tivolle sur France Inter, au lendemain des élections européennes.
La défaite du Parti socialiste est dure, cinglante. Elle était crainte. Sur le plan des idées, elle est décevante, tant il vrai que le
Parti socialiste européen était la seule force de l’Union à se présenter de manière aussi rassemblée avec un programme ambitieux mais couvert par la cacophonie franco-française.
Notre parti porte encore de manière trop douloureuse les plaies – aggravées par le triste spectacle du congrès de Reims - du non au référendum sur le projet de constitution européenne. Je vais sans
doute m’attirer à nouveau les foudres de quelques-uns, mais la trahison interne de certains ténors du PS a terni l’image du grand parti démocratique que nous sommes. Mais surtout elle a – j’en suis
persuadé – été l’élément clé qui a fait basculer notre pays du côté du non, bloquant toute évolution de l’Union, comme on a pu le constater depuis 2005. Je me souviens de tous ces jeunes rencontrés
lors de la campagne. Jamais je n’avais vu autant d’enthousiasme pour l’idée européenne. Un enthousiasme vite refroidi par l’attitude de ceux qui, en méprisant le vote des militants, ont fait gagner
le « non » et mis l’Europe dans l’impasse. Même le fabiusien Henri Weber, tête de liste dans notre région, reconnaissait le 3 juin à Saint-Jean de la Ruelle que, contrairement à ce qui nous a été
asséné au lendemain du référendum, le « non » n’était en rien unitaire mais une simple addition de mécontentements.
Plaie vive. Bien entendu, cette seule trahison n’explique pas à elle seule cet échec du 7 juin dernier.
Nous avons d’autres importantes et indispensables remises en cause à faire. Mais elle en constitue un élément déterminant. Et pour moi, militant socialiste attaché à la démocratie tant interne
qu’externe, une plaie vive. Reste que, car il faut tout de même garder espoir, si le PS a perdu ces élections, la gauche européenne tire son épingle du jeu grâce aux très bons résultats d’Europe
Ecologie. Ce succès reste, à mes yeux, un moindre mal pour l’Europe, tant il est vrai que les Verts ont su – quoi qu’on en dise - marquer leur ancrage à gauche et qu’ils portent haut et fort – avec
d’autres – une urgence environnementale dont dépend l’avenir de notre planète.
8 juin 2009
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Ambiance surchauffée ce vendredi soir au Zenith d’Orléans plein a craquer pour le concert de
Tryo. Dans la "fosse", la moyenne d'âge ne dépasse pas 20 ans. Une jeunesse qui semble vibrer aux discours militants du groupe des années 90 qui offre à Greenpeace une
formidable tribune, par la présence d’un stand de l'ONG dans le hall d'entrée, par un film de promotion diffusé avant que les artistes n'entrent en scène, par les mots des chanteurs eux-mêmes
durant le concert. On aimerait évidemment que les mains qui de lèvent le vendredi soir pour applaudir ces discours engageants prennent le dimanche un bulletin de vote pour le dépose dans l'urne
du scrutin européen. Joindre le geste aux paroles.
Dans la salle, les cigarettes aux odeurs illicites s'allument aussi vite que les portables. « Je veux fumer de l'herbe de qualité/Boucher le trou de la sécu en fumant mon tarpé » chante
le groupe dans La main verte.
Sur scène, les trois chanteurs, visiblement étonnés par l'enthousiasme des spectateurs, font vibrer leur voix et les nombreuses percussions qui rythment leur prestation endiablée. Il y a du
Higelin dans leurs chansons parfois. On aime. Hommage réussi à Gainsbourg le grand. On aime. La chanson engagée a encore de beaux jours devant elle
Juste « pour rire » et parce que je ne peux pas m’en
empêcher : ce soir là on a pris un tram surdimensionné* pour aller au Zénith surdimensionné* et plein à craquer. Au retour on a pris, à minuit, la dernière rame d’un tram surdimensionné et plein
à craquer. Est-ce à cause du « dénigrement » dont fait preuve Tryo à l’égard de Sarkozy que l’agglo n’a pas jugé utile d’ajouter au moins une rame supplémentaire vers 0h30. La décision, sans
doute, eût été surdimensionnée.
* c’est ce qu’avait dit une certaine droite orléanaise au moment où ces équipements ont été décidés.
Pascal Martineau
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Orléans
5 juin 2009
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A moins de 48 heures de l’élection des
députés au Parlement européen, ce dimanche 7 juin, je veux dire et redire un « oui » franc et massif à l’Europe, le même « oui » choisi avec conviction pour approuver le projet de Constitution européenne, après avoir lu le texte
intégralement et l’avoir ardemment défendu dans les rues d’Orléans. Persuadé que j’étais et que je suis encore qu’elle nous faisait faire un insuffisant certes mais non négligeable pas en avant,
quand le statu quo nous a conduit à la situation que nous connaissons aujourd’hui.
Oui à cette Europe née non pas d’un traité de fin de guerre mais, pour la première fois dans l’Histoire, de la volonté positive d’hommes et de femmes de construire un espace solidaire, pacifique.
Oui à une Europe qui a su vivre en paix depuis plus d’un demi-siècle après la plus terrible des guerres. Oui à une Europe sociale bien sûr, celle que nous souhaitant de toutes nos forces, qui,
depuis sa création, n’en déplaise à ses détracteurs, tire beaucoup plus vers le haut les plus pauvres de nos concitoyens européens qu’elle ne fait fléchir les plus riches. L’Europe est compromis et
ce qui nous apparaît à nous Français, parfois comme une stagnation voire une régression, représente une formidable avancée par d’autres peuples.
Services publics. Si je peux comprendre que, pour certains jeunes, l’Europe apparaisse comme quelque chose de lointain, je suis toujours effaré, quand, à l’occasion d’une
distribution de tracts, des personnes âgées – qui ont vécu la Seconde Guerre mondiale donc - considèrent avec mépris cette union qui a fait la paix. Une question me tient particulièrement à cœur,
qui fut au centre des débats sur le projet de Constitution : les services publics, appelés « services d’intérêt général » dans d’autres pays. Si je pense qu’une renationalisation de certains
d’entre eux n’est ni faisable, ni souhaitable, je suis partisan de la création de véritables services publiques européens. Fédéralisons les transports, la poste, l’énergie… Si nous avons été
capables de créer une monnaie unique, nous le sommes aussi pour engager une telle dynamique de fédéralisation.
Manifesto. Dans ce contexte, l’adoption, pour la première fois, d’un «
programme commun », le Manifesto, par les 27 partis socialistes et sociaux-démocrates représente une chance historique. D’autant que le Parti socialiste européen est la seule force politique de
l’Union à avoir adopté une telle démarche.
François Bonneau, le président socialiste du Conseil régional du Centre le rappelait mercredi 4 juin à Saint-Jean de la Ruelle : par rapport à la situation actuelle, il suffit de faire basculer
quinze sièges – quinze sur 785 – de droite à gauche pour que les forces progressistes deviennent majoritaires au Parlement européen. Pour que notre désir d’Europe rime avec solidarité et
développement.
Pascal Martineau
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dans
Orléans
28 mai 2009
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« L’histoire locale ne doit pas se commémorer seulement à travers le défilé du 8 mai ». Ca n’est moi qui le dit mais Anthony Gautier, dans le commentaire qui
accompagne l’article - paru dans La République du Centre du 28 mai - sur la très probable disparition de la brasserie L’Eucalyptus. Voila qui va encore donner l’occasion à Serge
Grouard de dire du mal des journalistes. Après Bouchara, les atermoiements de quartier de la Charpenterie et l’ex-Artistic tout proche qui reste désespérément vide, la transformation de cette institution orléanaise au profit d’une super boutique
Orange témoigne une fois plus de l’incapacité de cette municipalité à développer le commerce à Orléans. Elle avait pourtant, en son temps, embauché un développeur ad hoc qui a aujourd’hui plié
bagages. Il n’aura servi, une fois de plus, que d’objet de com’. Ainsi, d’un bout à l’autre, de Place d’Arc à la place du Martroi, la rue de la République, la plus importante artère commerçante
d’Orléans, ne comptera bientôt plus aucun bar-restaurant digne de ce nom. Mais on ne peut à la fois s’occuper de la vie économique du centre-ville et aller faire des pieds et des mains à Paris
pour défendre l’installation d’un énième hypermarché en périphérie.
23 mai 2009
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Une planque, deux voitures, six policiers, deux heures d’interrogatoire. A Floirac en Gironde, la police
nationale avec mis en branle toute la machinerie sarkozyste pour interpeler… deux voleurs de vélos âgés de 6 et 10 ans. On
imagine le traumatisme que peut représenter une telle armada et de telles pratiques pour des mômes de cet âge là. L’affaire pourrait prêter à sourire s’il elle n’était si grave. Ainsi, les forces
de l’ordre sans doute en manque d’arrestation de papis sans papier ont-ils décidés de reporter leur zèle sur les voleurs de vélos. Une fois de plus, en grand défenseur de la sacro sainte propriété
privée, la droite la plus dure concentre son action sur les atteintes aux biens, au détriment des dommages causés aux humains eux-mêmes. On peut penser en effet que les mayens déployés à Flourac
eussent été plus utiles à des enquêtes d’une gravité supérieure.
La bavure girondine, justifiée par la hiérarchie policière; sonne comme un avant-goût des « brigades scolaires » que
Xavier Darcos, qui n’en rate pas une, propose de créer pour assurer la sécurité à l'intérieur des établissement scolaires... non sans avoir suggéré également que les chefs d’établissements puissent
être autorisés à fouiller les élèves.
Il y a quelques années, les démocrates de tout poil dénonçaient une « lépénistation » des pensées. Récupérée par le candidat à la Présidence de la Républiqiue, la sale maladie a muté en
« sarkozysation des pensées ».
Pascal Martineau
-
dans
Politique nationale
12 mai 2009
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Adjoint à la
tranquillité publique, prévention, réussite et intégration. Ouf ! L’intitulé de la délégation municipale de Florent Montillot est du même tonneau que celui du
portefeuille longtemps attribué à Brice Hortefeux et aujourd’hui entre les mains d’Eric Besson : ministère de l’immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement
solidaire. Ou l’art de masquer la réalité – et la dureté – d’une responsabilité avec des mots généreux et doux. En bon élève sarkoziste, la Ville d’Orléans parvient même à ne pas utiliser le
mot « sécurité », un comble quand on sait que c’est cet aspect de sa charge qui, pour l’essentiel, fait vibrer et vibrillonner l’élu estampillé Nouveau Centre. La municipalité conduite par Serge
Grouard excelle depuis longtemps dans l’art de produire du brouillard médiatique pour masquer des réalités peu glorieuses ou des vides sidéraux. Du type de celui vaporisé ce mardi 12 mai dans
La République du Centre par Florent Montillot himself pour justifier la suppression des deux régies de quartier d’Orléans, Argonne Service Plus et, à la Source, Repères. Lire, de
la part de l’adjoint à la sécurité (car il faut bien appeler un chat un chat !) que tout cela n’a rien de politique n’est guère rassurant. Si Serge Grouard avait voulu donner un sens très
politicien à sa manœuvre, il ne pouvait mieux faire que de confier ces basses oeuvres à Florent Montillot.
Pascal Martineau
-
dans
Orléans
7 mai 2009
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15:45
Charles-Eric Lemaignen « va étudier la possibilité » de mettre en place, dans le cadre de la
construction de la seconde ligne de tram, un « service d’accompagnement » pour les personnes handicapées gênées par les travaux. Il aura quand même fallu que Michel Brard, conseiller municipal et conseiller général socialiste, en fasse la demande expresse au président de l’agglomération d’Orléans pour que ce dernier s’intéresse au
problème. Plus de sept ans après les premières études pour la deuxième ligne de transport en commun en site propre et après moult rapports et avis de cabinets conseils, il est grand temps.
Charles-Eric Lemaignen aurait pu - au nom du développement durable tarte à la crème – s’en inquiéter lui-même. D’autant qu’un tel service avait été mis en place pendant les travaux de la première
ligne, comme le rappelle Michel Brard. Ce qui prouve deux choses. Un, le président de l’agglo n’a pas bien lu les archives de la première ligne. Deux, il est totalement inutile d’« étudier la
possibilité ». Il suffit de prendre la décision. Serait-ce trop « complexe » pour reprendre un mot cher à Charles-Eric Lemaignen ?
Pascal Martineau
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dans
Orléans
7 mai 2009
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« Vieux motard » donc « rebelle ». « Rebelle », parce que « vieux motard ». La lecture du dossier
sur les réseaux à Orléans paru dans Le Point du 7 mai nous en apprend de (re)belles. Elle ferait même sourire. Serge Grouard « rebelle » ! Cherchez l’erreur. On pourrait qualifier
l’édile de beaucoup d’autres choses, mais rebelle, j’ai beau chercher, je ne vois pas. Sur combien de dossiers touchant à l’avenir d’Orléans, de ses entreprises, de ses habitants, Serge Grouard
s’est-il rebellé contre des décisions du gouvernement, faisant le siège des ministères pour défendre becs et ongles les intérêts de notre ville ? A moins qu’il ne s’identifie aux moyenâgeux
chevaliers dont il ne cesse de vanter la bravoure de fêtes johanniques en fêtes johanniques. D’où l’audacieux syllogisme avec « vieux motard »… Tout s’explique.
On apprend en outre dans ce court mais passionnant article que le député-maire d’Orléans « ne cache pas ses affinités pour le monde culturel » (sic). On pense immédiatement à Tintin,
dont l’élu UMP est fan. Pas du tout. Le célèbre petit reporter n’est même pas cité.
Cerise sur le gâteau, l’hilarant papier est illustré d’une photo de Serge Grouard tout sourire devant… le tram ! Après avoir combattu avec force la première ligne lors de la campagne des
municipales de 2001, il tente aujourd’hui de nous faire croire qu’il en est fier. Plus c’est gros, plus ça passe. Ca doit être ça son côté rebelle !
Pascal Martineau
-
dans
Orléans