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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 11:28

prison2.jpg« Conditions de détention indignes ». Une nouvelle fois, après Nantes et Caen, la justice française donne raison à des détenus qui dénonçaient leurs conditions de détention. Le tribunal administratif du Rouen vient ainsi de condamner en référé l’Etat à indemniser 38 personnes qui se plaignaient d'être incarcérées ou de l'avoir été « dans des conditions n'assurant pas le respect de la dignité inhérente à la personne humaine ».
Il en est ainsi de notre système pénitentiaire. Régulièrement, et plus encore depuis la parution, en 2000, du livre de Véronique Vasseur, Médecin-chef à la prison de la santé, le monstre hideux de notre système carcéral sort la tête des souterrains de notre République, le temps d’une indignation. Avant que le couvercle de notre société sécuritaire ne se referme dessus. Malgré les nombreux rapports, les condamnations de la Cour européenne des droits de l’Homme et la vigilance de l’Observatoire international des prisons.
L’indignité des conditions de détention est le signe de l’indignité générale de notre système pénitentiaire. Parce qu’il est criminogène. Parce qu’en  plus de priver les détenus de liberté, il leur retire le droit à l’intimité, au plaisir, et, souvent, à l’éducation, à l’hygiène, aux soins, à la réinsertion. On ne le redira jamais assez : à trop traiter les détenus comme des animaux, à nier et bafouer trop souvent leur humanité, on finit par les transformer en animaux, laissant s’instaurer, au sein même des établissements, une véritable « loi de la jungle », où les plus forts s’imposent aux plus faibles, par la violence, le racket, le viol.

 

vasseur.jpgGênée aux entournures. Interrogée sur cet état des lieux le 15 juin sur France Inter, Michèle Alliot-Marie a servi le discours politiquement correct de rigueur.
Elle est apparue beaucoup plus gênée aux entournures lorsqu’avec insistance, Nicolas Demeurant puis Thomas Legrand lui ont demandé si elle militait en faveur du non cumul de son salaire de ministre (quelques 17 000 euros mensuels) avec sa « retraite » de parlementaire (elle a annoncé 4 000 euros). La ministre UMP de la justice a résisté tant bien que mal à l’assaut, refusant de s’engager sur une voie aussi dangereuse… Elle s’est même défendue en affirmant sans rire qu’au nom de ses idées, elle a refusé des emplois bien plus lucratifs qu’on lui a plusieurs fois offerts dans le privé.
A l’heure où l’on s’apprête à faire travailler plus longtemps les salariés du privé, ces derniers apprécieront.
On ne va évidemment pas résoudre la crise économique en réduisant les revenus des ministres. Mais la politique est aussi faite de symboles. Et celui-ci est désastreux.
Quelle justice – dans tous les domaines - pouvons-nous réellement créer dans notre pays quand la ministre de la justice elle-même n’a même pas le courage de remettre en cause le moindre privilège ? A force, l’indignité déborde des murs gris de nos prisons. A moins que ce ne soit l’inverse.

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4 juin 2010 5 04 /06 /juin /2010 09:22

affiche-defenseur-des-enfants.jpgLe Sénat avait eu la sagesse, par des amendements de l’UMP soutenus par la gauche, de retirer le Défenseur des enfants du dispositif fourre-tout du « défenseur des droits ». Un petit déjeuner élyséen plus tard et la Haute Assemblée s’est mise au garde à vous présidentiel. Le sénateur socialiste Robert Badinter a dénoncé « le fait du prince » et affirmé, avec son ton des grands combats et des causes justes, que « le véritable vaincu, c’est la défense des intérêts des enfants ». C'est « une manière de bafouer notre assemblée qui a délibéré longuement sur cette question, le Sénat s'est prononcé en connaissance de cause », s'est exclamé son collègue Jean-Pierre Sueur. Amnesty International France « regrette fermement la volonté ainsi affichée par le gouvernement de le faire revenir sur un vote allant dans le sens des recommandations des associations et de la Commission nationale consultative des droits de l'homme ».
L’actuelle titulaire de la fonction, Dominique Versini, a eu des mots très durs sur France Info pour dénoncer ce revirement. Elle a balayée d’un revers de main les accusations d’intérêt partisan en rappelant qu’elle avait été secrétaire d’Etat d’un gouvernement dirigé par Jean-Pierre Raffarin. Pour l’ancienne candidate UMP aux législatives à Paris, ce qui dérange avant tout le pouvoir en place, ce sont les positions prises par l’institution dont elle a la charge sur des questions aussi délicates que la justice des mineurs ou la rétention administrative d’enfants de sans-papier. C’est bien là le fond du problème. Nicolas Sarkozy ne supporte aucun contre-pouvoir. Alors quand il ne parvient pas à les confondre, il les noie, les délite, les vide de leur substance. Jouant les « Tontons flingueurs » de notre démocratie, il dynamite, il disperse, il ventile...
Inlassablement, Nicolas Sarkozy poursuit son travail de sape contre ce qui fonde notre République. Jusqu’à quand ?

 

Lire aussi :

Mise au pas de l'art

Attention police

La confusion des pouvoirs

 

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 10:12

enfant-prison_400.png« Quand on ouvre une école, on ferme une prison ». La phrase de Victor Hugo est bien connue. L’Histoire lui a largement donné raison. Et pourtant, en France, en 2010, Nicolas Sarkozy ouvre des prisons et ferme des écoles. La nouvelle idée géniale de Luc Châtel, contenue dans le « schéma d’emploi 2011-2013» pour l’éducation nationale envisage ainsi de faire de économies de profs (15 000 à 17 000 postes en 2011) en ajoutant un élève supplémentaire dans chaque classe. Le ministre, qui ne manque pas d’aplomb, affirme sans rire que cela n’aurait pas pour conséquence de « dégrader les performances globales ». Alors même que toutes les études menées depuis de nombreuses années démontrent évidemment le contraire. L’effectif d’une classe est un facteur de réussite ou d’échec des élèves et en particulier de ceux qui rencontrent des difficultés. Pire encore, cette mesure s’accompagnerait d’une réduction – ah ! Parce qu’il en reste encore ? - du nombre d’enseignants spécialisés dans les Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED) et d’une diminution de la scolarisation à deux ans. Deux dispositifs qui, là aussi, ont fait toutes leurs preuves pour réduire et rattraper les inégalités et les difficultés scolaires des enfants les plus défavorisés et en particulier, ceux issus de familles non francophones.
Mais, cyniquement, Luc Châtel n’a malheureusement pas tort. En effet, dans un système qui réduit son soutien aux élèves en difficulté, l’élite républicaine, ceux qui ont l’entourage familial, social et culturel adapté continueront à tirer leur épingle du jeu, assurant à notre société la reproduction d’une classe dirigeante conservatrice et politiquement correcte. Pour les autres, il reste les prisons, les ghettos urbains, le repli identitaire, les policiers référents et les caméras de surveillance.

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9 avril 2010 5 09 /04 /avril /2010 10:00

besson-caricature.jpgS’il fallait se convaincre de l’amoralité du ministre de l’Immigration (etc.), il suffisait de regarder le « portrait » d’Eric Besson diffusé ce 8 avril dans Envoyé spécial sur France 2. L’homme qui renvoya sans vergogne des sans-papiers en Afghanistan y apparaît suffisant. La seule morale quoi anime le transfuge du Parti socialiste est celle qui sert son goût démesuré pour le pouvoir. Eric Besson explique ainsi que tout cela ne relève que d’un jeu – et du « je » sans aucune doute – et d’une faculté d’adaptation. Il ne voit ainsi aucune contradiction, par exemple, à dénoncer le bouclier fiscal un jour pour le défendre le lendemain. Les convictions politiques n’auraient rien à y voir. Tout est question de point de vue : suivant qu’il parle au nom du parti socialiste ou pour défendre le président de la République, il ne fait qu’adapter son discours. On voudrait donner une définition imagée de l’opportunisme qu’on ne s’y prendrait pas mieux. On comprend mieux, en tout cas, après avoir vu ce reportage, pourquoi Nicolas Sarkozy a nommé Eric Besson à cet ignoble ministère. Qui mieux que cet homme sans morale pour appliquer sans états d’âme une politique qui déshonore notre démocratie ?

 

Il faut voir et revoir la chronique de Stéphane Guillon sur Eric Besson

 


Le Pen, Besson et Zemmour !
envoyé par franceinter. - Plus de vidéos fun.
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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 17:21

expulsion.pngElle venait pour éviter d’être mariée de force et se protéger de son frère violent. Le vendredi 19 février, Najlae Lhimer, jeune lycéenne sans papier d’origine marocaine âgée de 19 ans s’est présentée à la gendarmerie de Château-Renard dans le Loiret pour pour porter plainte contre son frère. Selon RESF 45« les gendarmes lui conseillent de récupérer ses affaires chez son frère et l’y accompagnent un peu plus tard. Ils en profitent pour prendre son passeport et la placent en garde à vue à 15 h 30. Vers 23 h, elle est transférée à la gendarmerie de Montargis ». Dans la nuit du samedi au dimanche, elle était expulsée vers le Maroc.

Il y a décidément quelque chose de pourri au royaume de Sarkozy. Comment des gendarmes ont-ils pu n’avoir aucune compassion pour la jeune fille victime de violence, ne voyant dans la lycéenne qui s’est volontairement présentée à eux qu’une énième sans-papier ? Comment le préfet du Loiret a-t-il pu signer l’arrêté d’expulsion, indifférent aux menaces qui pèsent sur la tête de Najlae ? Il a, sans doute, comme tous les préfets de notre pays, des quotas à respecter. Comment a-t-on pu en arriver là en France, terre des Droits de l’Homme, soixante-cinq ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale ? En quoi la lycéenne studieuse et dévouée menace-t-elle l’ordre de notre République ? On ne peut qu’être effaré devant une telle décadence de notre démocratie, devant le recul insidieux et quotidien des valeurs de fraternité et de liberté qui sont les nôtres. Jusqu’où iront-ils ?

Manif.jpg
>> Une « manifestation virtuelle et citoyenne pour exiger une véritable protection des femmes étrangères victimes de violences » est organisée à la suite de l’expulsion de Najlae Lhimer.

>> Lire le communiqué du Réseau Education Sans Frontière - 45
>> Lire l'article sur LibéOrléans
>> Voir aussi l'intervention du sénateur socialiste Jean-Pierre Sueur à ce sujet

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 11:30
police.jpgAux petits maux, les grands moyens. La Police nationale française ne reculant devant aucune démesure, elle a débarqué de mardi 9 février au domicile d’une adolescente parisienne de 14 ans pour l’arrêter. Sans même lui laisser le temps de se changer, raconte France Info qui a révélé l'information, elle a été emmenée au commissariat menottée et en pyjama. Elle y est restée onze heures. Objet du délit : sa « participation » à une bagarre dans son collège. La jeune fille affirme avoir seulement tenté de séparer les protagonistes.  A la préfecture de police, on ne trouve rien à redire. La procédure a été respectée : examen médical, garde à vue filmée, parents prévenus par téléphone. Ouf ! Voila qui va sans aucun doute rassurer tous les parents d’adolescents. Au moment où Brice Hortefeux nous prépare son couvre feux, on peut douter que la police soit la plus apte à protéger nos enfants.
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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 17:35
chateaux-chambord-france-1134640173-1111535.jpgChaque semaine nous apporte une pièce supplémentaire au puzzle de la monarchisation de notre République à laquelle s’active doucement mais sûrement  son président. Tenez ce matin encore sur France Inter. Dans son édito politique, l’excellent Thomas Legrand nous apprend qu’une « partie de chasse présidentielle » était organisée le week-end dernier au Château de Chambord. Maître d’œuvre de l’événement : Pierre Charon, tout nouveau « Monsieur Chasse »  de Nicolas Sarkosy. Objectif : « En faire un objet d’influence et d’entretien de réseaux » explique le chroniqueur du « 6h30-10h » de l’impertinente radio. « Tout le décorum le plus éculé, le plus clinquant le plus monarchique, le plus impérial, le plus déplacé pour ne pas dire le plus obscène est réhabilité. Tout ça bien sûr, dans la confidentialité et l’opacité la plus totale. On ne sait pas combien ça coute. Le contribuable n’a pas le droit de savoir qui est invité. Pas de listes, pas de photos. C’est clinquant, pompeux et dépensier et c’est secret comme une réunion de secte. » s’indigne Thomas Legrand.
partie-de-chasse.jpg
En 1981, Alain Bombard, éphémère ministre de l’environnement de François Mitterrand, avait tenté en vain (avant d’être promptement remercié), de supprimer la chasse à cour. La chasse présidentielle, « elle, avait partiellement disparu sous Jacques Chirac qui, sous l’influence moderniste de sa fille Claude, avait supprimé les chasses de Marly et Rambouillet » rappelle Thomas Legrand.
Il y a, dans notre France léthargique, des hommes et des femmes qui osent penser que l’esprit revanchard de la droite qu’incarne Nicolas Sarkozy a pour cible bien plus que de remettre en cause les acquis démocratiques du Conseil national de la Résistance et du Front Populaire : en pratiquant la confusion des pouvoirs et en rétablissant des privilèges , c’est la Révolution française qui est visée.
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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 11:57

sarkozy-copie-1.jpgEn demandant aux préfets d’aller faire la retape pour une loi non encore votée, Nicolas Sarkozy, via son ministre de l’Intérieur, témoignage une fois de plus de l’idée qu’il se fait de la séparation des pouvoirs qui constitue un des fondements de notre République. Les représentants de l’Etat dans les départements ont ainsi été invités à organiser des conférences de presse pour dire tout le bien qu’ils pensaient du statut de « conseiller territorial », dont le projet de loi est encore en discussion au Sénat. Autrement dit, le président de la République fait fi à la fois des amendements qui pourraient encore êtres votés au Parlement  mais aussi d’une éventuelle décision du Conseil constitutionnel, qui sera sans doute saisi par les socialistes. Les sénateurs socialistes ont immédiatement réagi à cet affront par la voix de Jean-Pierre Sueur qui a, mardi 2 février, fait un « rappel au règlement ». « Il ne revient pas aux préfets de soutenir une position plutôt qu’une autre dans un débat qui a lieu au Parlement. Il leur revient de veiller à l’application des lois effectivement adoptées par le Parlement » s’est insurgé le sénateur du Loiret.

« L’omniprésident » n’en est malheureusement pas à son premier coup en la matière. Jusqu’où devra-t-il aller pour que s’ouvrent enfin les yeux de celles et ceux qui n’osent ou ne veulent pas voir derrière tous ces débordements une remise en cause patiente, insidieuse, acharnée de notre démocratie ?

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3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 09:56
novelli.jpg64,13 % d’absentéisme pour Hervé Novelli au Conseil régional du Centre. L’enquête publiée par La République du Centre ce 3 février sur l’assiduité de nos élus régionaux nous révèle que la tête de liste UMP dans le Centre, jusqu’à sa nomination comme ministre, n’a pas siégé durant sept des vingt-deux journées de séance plénière, qu’il a séché sept commissions permanentes sur trente-deux et, enfin, qu’il n’a participé à aucune des 41 réunions de la commission éducation. Hervé Novelli est la lanterne rouge du classement établi par le quotidien régional, juste avant une élue frontiste, Jacqueline Peslerbe, qui affiche un taux d’absentéisme de 100% ! Il a été sanctionné par un abattement de 30% de ses indemnités mensuelles. Si le candidat-ministre était élève dans un des lycées dont le Conseil régional a la responsabilité, il aurait été viré depuis longtemps.
Pour sa défense, celui qui prétend devenir président de la région affirme que son mandat de député d’Indre et Loire l’empêchait de participer aux réunions de la commission éducation (sic). Au lieu de s’interroger sur l’incompatibilité des deux fonctions, la candidat UMP en en vient même à accuser le président du conseil régional de ne pas avoir su accorder le calendrier des commissions avec celui de l’Assemblée Nationale. CQFD. Le cas Novelli est une nouvelle illustration des effets négatifs du cumul des mandats. Constat confirmé par une lecture attentive de la liste publiée par La Rep’. Ainsi, chez les socialistes, on trouve trois cumulards parmi les élus qui dépassent un taux d’absentéisme de 40% : le député Michel Sapin (66e, 10,24%), le maire de Tours Jean Germain (71e, 46,67%) et le président du Conseil général du Cher Alain Rafesthain (74e, 48,23%). Quand à Hervé Novelli, reconnaissons lui une très belle assuiduité : le candidat multiplie les visites "ministérielles" en région Centre. Aux frais de la princesse.
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21 décembre 2009 1 21 /12 /décembre /2009 17:34
lipdubump.jpgSi le ridicule tuait, il y aurait une hécatombe à l’UMP. A la vision du lip dub* des jeunes populaires, on est partagé entre plusieurs réactions : consternation, affliction, amusement, dégout… Cette mise en scène forcée des quadras et quinquas du parti de Nicolas Sarkozy poussant la chansonnette au milieu de gamins délurés fait pitié. Du déhanchement façon bourgeoise coincée de Christine Lagarde à Eric Besson posant nonchalamment un t-shirt UMP sur ses épaules pour qu’on n’oublie pas qu’il a viré de bord, de Jean-Pierre Raffarin à Rama Yade, le défilé des têtes de gondole du parti conservateur fait tomber la communication politique dans un abime encore jamais exploré. Quel est le but recherché ? On a beau tourner la question dans tous les sens, on ne trouve pas de réponse sensée. Est-ce un coup du genre : plus c’est gros, plus ça passe et l’essentiel est qu’on parle de nous ? Objectif atteint. Gros buzz sur le net.
Plus certainement, ce mauvais scénario est-il le signe du décalage désastreux entre le monde réel et l’idée que des communicants et les dirigeants de l’UMP s’en font. Le contraste est encore plus terrible si l’on imagine que ces Jeunes populaire tentent, par ce « clip », de s’adresser aux garçons et aux filles de leur génération. Ca dégouline de mièvrerie. Jusqu’à l’écœurement. Ca ne donne vraiment pas envie de « changer le monde ». Pas avec eux.

* vidéo réalisée d'un seul plan où des acteurs chantent en playback sur une musique.
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Profil

  • Pascal Martineau
  • Journaliste de métier, collaborateur parlementaire, écrivain public-biographe, j'aime les mots.
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