14 mars 2009
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Prenez plus de sept cents candidats
pour vingt à vingt-deux sièges potentiels. Ajoutez la parité, l'équilibre des régions françaises, leur poids dans le parti et le jeu des motions et autres courants, quelques
égos surdimensionnés, une volonté de renouvellement et de diversité : vous obtenez une équation politique quasiment impossible à résoudre. La liste concoctée par la direction du Parti socialiste
pour les élection européennes du 7 juin prochain a pourtant été adoptée sans ambiguïté par le Conseil national du PS le (189 voix pour, 14 contre et 18 abstentions). Qui plus est, 21 régions sur
22, 95 départements sur 100 et et 81 % des militants invités à s'exprimer le 12 mars ont apporté majoritairement leur soutien à ces listes. Reste le Limousin. Ou plus exactement deux
départements de cette région qui on fait basculer le vote régional. Mais qu'on ne s'y trompe pas. Il ne s'agissait pas tant de s'opposer à la tête de liste – le fabuisien Henri Veber – que de
sanctionner l'absence du président de la région, Jean-Paul Denanot. Ce dernier, député européen sortant, avait mis tout son poids dans la balance : c'était lui ou personne. Au nom du non-cumul des
mandat édité comme règle absolue par Martine Aubry, ce fut personne. Il y a des moments où il faut passer des paroles généreuses aux actes.