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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 15:54

Le regard d'Annie Goetzinger qui accompgane la chronique de Bruno FrappatDeux ans après les « émeutes» qui avaient pris naissance à Clichy-sous-Bois, les événements tragiques de Villiers Le Bel ont réactivé la machine médiatique à faire peur… et à dire tout et n’importe quoi.
Pour éclairer notre lanterne citoyenne, prendre un peu de recul et laisser dire (bien mieux que je ne le ferais) à d’autres ce que je pense, je vous propose deux analyses qui me semblent particulièrement pertinentes. A lire, à écouter et à méditer.

 

Une chronique d’une part. L’humeur des jours de Bruno Frappat dans La Croix du 1er décembre. Son article intitulé « Il y a le feu de l’autre côté » se termine ainsi :
« Prenons un de ces mots: ils ont « la haine ». D'où vient-elle ? Elle ne naît pas spontanément dans le cœur d'un enfant, la « haine ». Elle naît du sentiment de se trouver de l'autre côté des choses, de la vie, du bien. Du mauvais côté d'une frontière. Du mauvais côté des murs de séparation, murs symboliques ou murs réels. C'est quoi le contraire de la haine? Eh bien, figurez-vous, c'est l'amour. Voilà un bien grand mot! Un gros mot, pour ainsi dire. A faire se plier en quatre de rire les forces de l'ordre comme celles du désordre. Vous voulez mettre de l'amour là-dedans? Et si on essayait? Si on prenait, pour une fois, le parti de rechercher la source de ces maux et de ces mots négatifs dans l'image de soi que peuvent avoir ces « jeunes »? Image de soi, quès aco ? Psychologie de bazar ! Non : quelqu'un qu'on n'aime pas ne s'aime pas. Et il est en route pour la haine. »

Une interview, d’autre part. Celle du sociologue Laurent Mucchielli, directeur de recherches au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, par Laurence Luret, dans la cadre de Parenthèse, sa toujours passionnante chronique dominicale.
Violences urbaines ou voyoutocratie? "Voyoutocratie" a déclaré le président de la République Nicolas Sarkozy à propos des violences cette semaine à Villiers le Bel. Et si notre société avait les banlieues et les bandes qu'elle mérite ?.  Le coauteur d’un livre intitulé Les bandes de jeunes y décrypte le récent discours de Nicolas Sarkozy à la télévision, pour mieux le dénoncer.
S’appuyant sur des années de recherches « toutes tendances confondues » menées tant en France qu’aux Etats-Unis, Laurent Mucchielli s’inscrit en faux contre deux idées reçues. Il affirme d’une part qu’il est « absolument faux » de dire que l’émeute serait une activité de délinquance ; d’autre part qu’il « faux » de croire qu’une minorité violente prendrait en otage tout un quartier. 

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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 14:49
Devant le 238 rue de Bourgogne, vendredi 30 novembreIl y a eu, le 24 novembre, le lancement officiel de la campagne de Serge Grouard sur les airs de « Orléans Passionnément – 2 ». C’était dans la cadre désuet du château de la Charbonnière à Saint-Jean de Braye. On était entre « gens biens », venus là sur invitation. On a parlé d’Orléans, avec passion, forcément.
Et il y a eu le 30 novembre, l’inauguration du local de campagne de la liste de rassemblement à gauche menée par Jean-Pierre Sueur : « Orléans gagnant pour tous ». En plein cœur d’Orléans, dehors, sur les pavés de la rue de Bourgogne, avec vin chaud, jus de fruits, marbré au chocolat, cacahuètes et musique, on a échangé, discuté. Les commerçants de la rue avaient été invités et tous les passants pouvaient se joindre à nous. Pas d’exclusive. Pas de sélection. Orléans pour tous. Question de style donc, mais, plus profondément de conception de la politique, de la ville.
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29 novembre 2007 4 29 /11 /novembre /2007 15:47
Agrandir l'imageSerge Grouard ne supporte décidément pas la critique. Le voilà, selon la Tribune d’Orléans, dans une « colère noire » à la suite de la publication, sur mon blog, d’un article concernant son escapade tintinolesque à Patay. Homme public de premier plan dans le Loiret, le député-maire d’Orléans n’aime pas que l’on commente sa vie publique et son action politique. Et comme toujours, Serge Grouard  se plaint, dans le même numéro de l’hebdomadaire gratuit, d’être « victime d’incessantes attaques personnelles de la part de l’opposition ». « C’est pénible à vivre » ajoute-t-il. On ne peut être un homme public et se réfugier derrière cet argument à chaque fois que quelqu’un ose critiquer l’action de « Serge Grouard maire » ou de « Serge Grouard député » ! Ou alors il faut changer de métier et retourner à la quiétude des discussions « avec des chercheurs et des experts de haut-niveau ».
D’autant que le maire d’Orléans est mal placé pour donner des leçons en la matière. Lorsque Florent  Montillot s’acharne sur Hélène Mouchard-Zay ou que Bénédicte Maréchal invoque la situation scolaire des mes enfants lors d’un débat public en conseil municipal, Serge Grouard, loin de se démarquer de ses adjoints, n’hésite pas à chaque fois à prendre leur défense.
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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 15:12
Muriel Boin, adjointe pour l'hygiène publique, les personnes handicapées et la santéLe fait est assez rare pour être souligné. Vendredi 24 novembre, au conseil municipal d’Orléans, Muriel Boin, adjointe Modem pour l'hygiène publique, les personnes handicapées et la santé, s’est abstenue lors du vote sur la mise en place à Orléans, dans le cadre de la loi Sarkozy sur la prévention de la délinquance, du « conseil pour les droits et devoirs des familles ». Un « machin » devant lequel seront « convoqués » (sic. Florent Montillot ne veut surtout pas que l’on utilise « comparaître ») des familles « à problème » d’Orléans. Moins d’une vingtaine, selon l’adjoint à la sécurité, pour lesquelles on a déjà essayé. Ce véritable tribunal qui ne porte pas son nom serait « la » solution, foi de « Sarkotillot » !
Outre l’opposition municipale (qui a voté contre), Muriel Boin ne s’en est pas laissé compter. C’est la deuxième fois en presque sept ans qu’elle se démarque ainsi de sa majorité. Son précédent acte d’indépendance intellectuelle, éthique et politique concernait déjà une délibération présentée par son collègue en charge de la sécurité.
Si l’on excepte le traditionnel vote négatif d’Yves Tabareau contre la subvention annuelle au Printemps de l’Emploi ou le refus réitéré de certains d’accorder une subvention au MRAP, le fait est rare…et courageux.
Présentant quelques minutes plus tard une délibération sur le Téléthon 2007, Muriel Boin a eu cette phrase à  l’intention de Serge Grouard : « On ne change pas une équipe qui gagne ». Il se dit pourtant que l’adjointe à la santé serait sur un siège éjectable. Faut dire qu’elle cumule : non seulement elle s’est abstenue deux fois en sept ans, mais en plus elle est une « Modem pro Bayrou » ! Faut pas exagérer.
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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 17:22
Agrandir l'imageCa s’intitule : « Serge Grouard au pays des Patichons ». On trouve ça dans les pages locales de La République du Centre, édition de Pithiviers du 23 novembre, sous la rubrique « Patay ». Pour une fois que notre quotidien départemental s’intéresse à l’activité parlementaire du député-maire d’Orléans, on n’allait pas laisser passer cela. Car, comme chacun sait, Serge Grouard est président du club des parlementaires tintinophiles. « Nous essayons de trouver de temps à autres un moment pour nous rencontrer autour de Tintin » affirme le tintinophile en chef. Qui a dit que Serge Grouard n’allait jamais à l’Assemblée Nationale ?
Or, en ce début de campagne électorale, le député-maire d’Orléans, qui considérait il y a quelques semaines que « ceux qui  se déclarent maintenant n'ont rien à foutre », est allé à la médiathèque de Patay, faire une conférence, « pour une soirée exceptionnelle autour de Tintin » affirme l’auteur de l’article.
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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 11:07
J'y siège tous les mois au conseil municipal et au conseil d'agglomération, sur les bancs de l'opposition.
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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 11:04
Un lieu stratégique dans ma vie militante
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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 11:01
Phonétiquement, la pizzéria Martino sonne comme mon nom de famille. On y mange des très bonnes et copieuses pizzas et pâtes.
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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 10:54
Un des plus coins de l'agglomération d'Orléans. C'est magique
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23 novembre 2007 5 23 /11 /novembre /2007 10:50
Au 3 étage et demi d'un HLM de Bâtir Centre. Un grand F5.
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Profil

  • Pascal Martineau
  • Journaliste de métier, collaborateur parlementaire, écrivain public-biographe, j'aime les mots.
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Président de  l'Academie des écrivains publics de France

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