C’est parti pour six mois de campagne. Entouré d’une large équipe où apparaissent de nombreuses
têtes nouvelles, Jean-Pierre Sueur a officiellement lancé mardi 2 octobre au second étage du O’Lodge, la campagne des municipales de mars 2008 à Orléans.
Comme assistant parlementaire du sénateur qu’il est aussi, comme militant socialiste, comme conseiller municipal et bien entendu comme citoyen d’Orléans et
d’Europe, je soutiens totalement la candidature de celui qui, de 1989 à 2001, avec les équipes qu’il a animées, profondément transformé notre ville.
Je soutiens donc Jean-Pierre Sueur pour le travail qu’il a accompli dans la capitale régionale durant douze années de mandat. Transport, urbanisme, culture,
solidarité, éducation, logement, animation : il a su donner à notre ville – jusqu’alors assez endormie – un souffle, une qualité de vie, un dynamisme qui luis faisaient cruellement
défaut.
Je soutiens Jean-Pierre Sueur pour l’infatigable militant qu’il est, de sa permanence parlementaire où il reçoit chaque semaine des dizaines de personnes -
dont beaucoup « d'accidentés de l'injustice sociale » - aux bancs du Sénat, où inlassablement, aux côtés d’hommes comme Robert Badinter, il défend avec enthousiasme et
détermination les valeurs socialistes et humanistes qui sont les siennes ; en passant par ses très nombreuses et inlassables interventions tout azimut pour défendre les emplois menacés dans
notre agglomération et noter département.
Last but not least, je soutiens Jean-Pierre Sueur pour l’homme qu’il est. Intègre, obstiné, il dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit. Dans ses
relations quotidiennes avec ceux qui travaillent avec lui comme avec les gens qu’il côtoie et rencontre au Sénat, à Orléans et dans le Loiret, il met en pratique pour lui-même les valeurs de
tolérance et de respect, l’éthique politique qu’il défend.
Redonner à notre ville le souffle qu'elle a perdu. Homme de lettres ouvert aux cultures contemporaines, Jean-Pierre
Sueur aime profondément Orléans et son agglomération. Il a, j’en suis persuadé, avec la future équipe qui l’animera et avec toutes celles et ceux qui voudront se mettre à l’œuvre, la capacité de
redonner à notre ville le souffle qu’elle a perdu.
Pour ma part, dans cette campagne, je serai particulièrement attentif à deux aspects de la politique de la ville qui me semblent essentiels.
Le premier recouvre ce que l’on appelle désormais le développement durable. A l’échelle de notre agglomération mais aussi de la planète toute entière, nous
avons l’énorme responsabilité de prendre ici et maintenant les décisions difficiles mais indispensables qui s’imposent à nous si nous voulons sauver notre planète et la léguer dans le moins
mauvais état possible aux générations futures. A notre niveau, les leviers en la matière ne manquent pas et en particulier le logement et les transports en commun. Derrière l’esbroufe de la
communication de l’actuelle municipalité, voire de son inaction, le chantier, entamé avec 2001, est immense. Il nous faudra un sacré courage politique.
Le second, tout aussi difficile, mais tout aussi essentiel, sera notre capacité à faire vivre ensemble tous les habitants de note ville et de notre
agglomération. Ensemble, c’est à dire les uns avec les autres et non, comme le fait aujourd’hui la droite à Orléans et ailleurs, les uns à côté des autres (voire contre les autres). C’est
d’ailleurs tout le sens du Changer la ville de Jean-Pierre Sueur (éditions Odile Jacob). Par les transports (encore), le logement (encore), l’accès à la culture et aux sports, nous
devons permettre à tous les citoyens d’Orléans de vivre bien dans leur quartier, de se sentir à l’aise dans tous les quartiers d’Orléans, de rencontrer et de vivre avec tous les habitants de
notre ville : étrangers et Français, enfants, jeunes scolaires ou jeunes travailleurs, familles, seniors, personnes handicapées, chômeurs et travailleurs précaires.
La tâche est immense et passionnante. Face à une droite qui, à Orléans comme à l’Elysée ou Matignon, privilégie les cadeaux aux plus riches et une politique de
division citoyenne, seuls des hommes et des femmes de progrès seront capables de relever ces défis. Nous en avons l’ardente obligation.