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4 octobre 2007 4 04 /10 /octobre /2007 14:14
Il y a des mobilisations qui portent leurs fruits. Sengsoury, le jeune Laotien qui voulait poursuivre ses études en France a obtenu gain de cause. Grâce aux interventions concertées et insistantes de Jean-Pierre Sueur (par mon intermédiaire) et de la direction du lycée François-Dolto. Un titre de séjour salarié va être délivré à Sengsoury par la préfecture du Loiret. Il va pouvoir ainsi préparer un BTS d’hôtellerie restauration en alternance. Je m’en réjouis pour lui.
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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 21:19
Le dessin de Charb de Charlie HebdoCharlie Hebdo et l’épiscopat français : même combat. Il fallait que l’heure fût grave pour retrouver ainsi sur le même terrain de contestation l’hebdomadaire satirique assez fréquemment anticlérical et l’Eglise catholique de France. La « faute » au député UMP Mariani et à son amendement prévoyant de soumettre à des tests ADN des enfants étrangers faisant l’objet d’une demande de regroupement familial.
L’heure est grave en effet. Car, en autorisant l’utilisation de la bioéthique pour le contrôle social,  ce texte ouvre la voie à d’autres recours aux tests ADN à des fins qui pourraient gravement porter atteinte à nos libertés individuelles. Ce texte remet en cause des fondements éthiques de notre société démocratique.
Les évêques français, dans leur déclaration rappellent que « les chrétiens refusent par principe de choisir entre bons et mauvais migrants, entre clandestins et réguliers, entre citoyens pourvus de papiers et d’autres sans papier. Quels qu’ils soient, ils sont nos frères et soeurs en humanité ».
Quant à Charlie Hebdo, il a lancé une pétition intitulée "Touche pas à mon ADN" dans laquelle les déjà très très nombreux signataires (dont je suis) déclarent que « nous sommes donc face à un amendement qui, sur les plans éthique, scientifique et du vivre ensemble introduit des changements profondément négatifs ».
L’UMP de Nicolas Sarkozy montre une fois de plus son vrai visage. Celle d’une droite qui essaie, peu à peu, de rétablir des « valeurs » qui remettent au cause non seulement Mais 68 et le Front populaire, mais jusqu’à la Révolution française elle-même.

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3 octobre 2007 3 03 /10 /octobre /2007 16:33
Une équipe jeune et renouvelée (photo JF Grossin)C’est parti pour six mois de campagne. Entouré d’une large équipe où apparaissent de nombreuses têtes nouvelles, Jean-Pierre Sueur a officiellement lancé mardi 2 octobre au second étage du O’Lodge, la campagne des municipales de mars 2008 à Orléans.
Comme assistant parlementaire du sénateur qu’il est aussi, comme militant socialiste, comme conseiller municipal et bien entendu comme citoyen d’Orléans et d’Europe, je soutiens totalement la candidature de celui qui, de 1989 à 2001, avec les équipes qu’il a animées, profondément transformé notre ville.
Je soutiens donc Jean-Pierre Sueur pour le travail qu’il a accompli dans la capitale régionale durant douze années de mandat. Transport, urbanisme, culture, solidarité, éducation, logement, animation : il a su donner à notre ville – jusqu’alors assez endormie – un souffle, une qualité de vie, un dynamisme qui luis faisaient cruellement défaut.
Je soutiens Jean-Pierre Sueur pour l’infatigable militant qu’il est, de sa permanence parlementaire où il reçoit chaque semaine des dizaines de personnes - dont beaucoup « d'accidentés de l'injustice sociale » - aux bancs du Sénat, où inlassablement, aux côtés d’hommes comme Robert Badinter, il défend avec enthousiasme et détermination les valeurs socialistes et humanistes qui sont les siennes ; en passant par ses très nombreuses et inlassables interventions tout azimut pour défendre les emplois menacés dans notre agglomération et noter département.
Last but not least, je soutiens Jean-Pierre Sueur pour l’homme qu’il est. Intègre, obstiné, il dit ce qu’il fait et fait ce qu’il dit. Dans ses relations quotidiennes avec ceux qui travaillent avec lui comme avec les gens qu’il côtoie et rencontre au Sénat, à Orléans et dans le Loiret, il met en pratique pour lui-même les valeurs de tolérance et de respect, l’éthique politique qu’il défend.

Redonner à notre ville le souffle qu'elle a perdu. Homme de lettres ouvert aux cultures contemporaines, Jean-Pierre Sueur aime profondément Orléans et son agglomération. Il a, j’en suis persuadé, avec la future équipe qui l’animera et avec toutes celles et ceux qui voudront se mettre à l’œuvre, la capacité de redonner à notre ville le souffle qu’elle a perdu.
Pour ma part, dans cette campagne, je serai particulièrement attentif à deux aspects de la politique de la ville qui me semblent essentiels. Pendant la conférence de presse au O Lodge, mardi 2 octobre
Le premier recouvre ce que l’on appelle désormais le développement durable. A l’échelle de notre agglomération mais aussi de la planète toute entière, nous avons l’énorme responsabilité de prendre ici et maintenant les décisions difficiles mais indispensables qui s’imposent à nous si nous voulons sauver notre planète et la léguer dans le moins mauvais état possible aux générations futures. A notre niveau, les leviers en la matière ne manquent pas et en particulier le logement et les transports en commun. Derrière l’esbroufe de la communication de l’actuelle municipalité, voire de son inaction, le chantier, entamé avec 2001, est immense. Il nous faudra un sacré courage politique.
Le second, tout aussi difficile, mais tout aussi essentiel, sera notre capacité à faire vivre ensemble tous les habitants de note ville et de notre agglomération. Ensemble, c’est à dire les uns avec les autres et non, comme le fait aujourd’hui la droite à Orléans et ailleurs, les uns à côté des autres (voire contre les autres). C’est d’ailleurs tout le sens du Changer la ville de Jean-Pierre Sueur (éditions Odile Jacob). Par les transports (encore), le logement (encore), l’accès à la culture et aux sports, nous devons permettre à tous les citoyens d’Orléans de vivre bien dans leur quartier, de se sentir à l’aise dans tous les quartiers d’Orléans, de rencontrer et de vivre avec tous les habitants de notre ville : étrangers et Français, enfants, jeunes scolaires ou jeunes travailleurs, familles, seniors, personnes handicapées, chômeurs et travailleurs précaires.
La tâche est immense et passionnante. Face à une droite qui, à Orléans comme à l’Elysée ou Matignon, privilégie les cadeaux aux plus riches et une politique de division citoyenne, seuls des hommes et des femmes de progrès seront capables de relever ces défis. Nous en avons l’ardente obligation. 

Le site Orléans 2008

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2 octobre 2007 2 02 /10 /octobre /2007 07:55
La lettre de Serge Grouard au maire de TréviseA la suite des propos homophobes particulièrement odieux tenus par le premier adjoint de la ville jumelle italienne de Trévise, j'avais interpelé Serge Grouard, député-maire d'Orléans, par écrit sur les conséquences qu'il envisageait de tirer de ce nouveau dérapage verbal.
Dans une lettre datée du 27 septembre, Serge Grouard m'adresse "en copie,
le courier qu' [il vient] d'adresser à Monsieur Paolo Gobbo, maire de Trévise, ayant été [lui]-même interpelé par ces déclarations".
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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 13:15
A Paris, la pollution est en baisseC’est un sujet d’intervention récurrente de Roger Ruffier, élu saranais au Conseil d’agglomération d’Orléans : le budget consacré par l’Agglomération d’Orléans aux transports en commun serait trop important. D’ailleurs, à l'entendre, on n’aurait jamais dû faire la première ligne de tram. A droite, ils ne sont plus que quelques irréductibles à encore penser cela. Jeudi 27 septembre donc, rebelote à l’occasion de la présentation du rapport d’activité de la SETAO (société délégataire du réseau de transports en commun de l’agglomération d’Orléans) pour 2006.
Lassé d’entendre ce discours, j’ai donc pris la parole pour, tout d’abord, m’étonner qu’un défenseur du service public comme Roger Ruffier mette ainsi en cause régulièrement l’effort fait par l’agglomération en matière de transports en commun. Pour rappeler ensuite que les services publics n’ont pas vocation à faire des bénéfices comme une entreprise capitaliste. Dans un domaine proche et cher au cœur de Roger Ruffier, quand la SNCF maintient des lignes déficitaires (c’est malheureusement de moins en moins vrai), elle joue son rôle de service public. J’ai aussi insisté sur le rôle social essentiel d’un réseau public de transport en commun. Les premiers intéressés sont en effet les personnes âgées, les personnes handicapées, les jeunes, les familles à revenus modestes (qui habitent souvent loin du centre) qui n’ont pas toujours les moyens de se payer une voiture. Les transports en communs publics sont donc un outil essentiel de solidarité urbaine.

"Droit de bouger". J’ai enfin, après d’autres, signalé que les transports en commun génèrent une plus value écologique qu’il n’est pas facile à évaluer, mais qui est essentielle dans le contexte climatique et environnemental qui est le nôtre. Il n’y a pas de levier plus important en matière de développement durable pour les agglomérations que les transports en commun. La politique très volontariste menée en la matière à Paris (Vélib’, tram, couloirs des bus, voies cyclables) par Bertrand Delanoë et son équipe en est la preuve : dans Paris intra muros, la pollution atmosphérique est en régression.
J’ajoute ici qu’il est symptomatique qu’on ne se pose jamais ces questions de rentabilité lorsqu’il s’agit des routes. Construction, entretien, pollution, accidents, écoulent des eaux de pluie, etc. : tout cela représente des coûts énormes pour nos collectivités nationales et locales. Pourtant, à l’exception des autoroutes à péage, les automobilistes ne paient pas de redevance pour utiliser les routes et les rues. Les contribuables (y compris ceux qui n’ont pas de voiture) y participent bien sûr indirectement par les impôts (locaux notamment). Les utilisateurs de transports en commun paient leur « droit de bouger » eux deux fois : par les impôts et par les titres de transport.
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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 09:56
La tracé de la 2e ligne de tram dans l'hypercentre d'OrléansLe temps de débat – souvent houleux - consacré entre 2001 et 2008 à la deuxième ligne de transports en commun en site propre de l’agglomération d’Orléans, est inversement proportionnel à l’état d’avancement de ce projet qui verra le jour, au mieux, en 2012 ! Illustration encore jeudi soir, lors de la session de rentrée du Conseil d’agglomération, où il était question de l’avant-projet d’aménagements urbains liés à cette seconde ligne de tram. On nous exposa fort doctement que, parmi les « principes fondateurs » de la démarche, il avait été prévu « un réaménagement de façade à façade » dans les « secteurs urbains denses ». Mais lorsque que je m’interrogeai sur les incertitudes pesant sur la rue des Carmes (dont on se garda bien de nous montrer des images et où l’on envisage quand même de détruites « quelques » façades), on me répondit que « non non, tout cela n’avait rien à voir ! » Que l’élargissement éventuel – par la destruction de dix-sept immeubles – de la partie la plus étroite de la rue ne changerait rien au tracé du tram à cet endroit-là et n’était nullement un problème de façade lié au tram. Avec ou sans l’élargissement de la rue, on pouvait choisir tout autant le site propre intégral (il faudrait alors interdire la voie aux voitures) ou le site partagé. Mais alors, si un site propre est possible sans détruire des immeubles, pourquoi l’envisager ?

Recours et polémique. On essaya ensuite, Michel Martin en tête qui ne fait jamais dans la nuance, de me faire porter, par avance, la responsabilité de retards pris dans la réalisation de la deuxième ligne de tram en raison des risques de recours possible à l’encontre de la déclaration d’utilité publique (DUP) que devrait prendre le préfet du Loiret d’ici la fin de l’année 2007. C’est un comble. D’autant que, comme j’ai dû le préciser avec force – ils ont l’art de vouloir me faire dire ce que je n’ai pas dit – je crains essentiellement que cette annonce, à postériori de l’enquête publique, de l’élargissement éventuel de la rue des Carmes, n’incite le préfet du Loiret à remettre en cause ou à retarder cette DUP. Reste que question recours et polémique, la droite orléanaise est plutôt mal placée pour donner des leçons quand on se souvient du ramdam et de l’obstruction systématique faits à l’époque autour du projet de la première ligne de tramway. Enfin, face aux accusations de manœuvres dilatoires en sous-main, j’ai précisé que je n’étais pas maître – fort heureusement – des initiatives de recours qui pourraient être prises par des associations. C’est une caractéristique de Serge Grouard : les associations qui osent émettre des critiques à l’égard de sa politique ne sont pas des organisations majeures : elles sont manipulées tantôt par l’opposition de gauche et Jean-Pierre Sueur, tantôt par le parti socialiste d’Orléans, quand ce ne sont pas les deux qui s’allient ! La vieille thèse éculée du complot.

L'article de La République du Centre du 28 septembre

L'aricle de La Tribune d'Orléans du 4 octobre
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28 septembre 2007 5 28 /09 /septembre /2007 08:05
Le titre de séjour provisoire de Sengsoury expire le 30 novembre 2007
Si le cas n’est pas aussi dramatique que celui de familles placées dans une totale détresse, la situation de Sengsoury est cependant symbolique de l’imbécilité des lois régissant actuellement la délivrance de visas dans notre ex belle terre d’asile.
Orphelin de père (sa mère travaille au Laos), Sengsoury arrive en France en 2001 pour poursuivre ses études après la classe de 3e. Il veut travailler dans l’hôtellerie-restauration. Il s’inscrit au lycée des métiers Françoise-Dolto d’Olivet. En juin dernier, il obtient son bac pro avec mention. Une attestation de la proviseure de l’établissement dit de Sengsoury qu’il est « un élève sérieux au comportement sans faille ». L’été dernier, comme son statut d’étudiant lui permet de travailler jusqu’à vingt heures par semaine, il se fait engager comme serveur saisonnier au dans un restaurant des bords du Loiret. Là encore, le directeur de l’établissement réputé assure que Sengsoury « a donné toute satisfaction dans son travail ».

C'est Ubu. Fort de ces encouragements, le jeune laotien décide de se perfectionner en préparant, toujours au lycée Dolto, en BTS en alternance. Durant l’été, il signe un contrat de travail avec Disneyland Paris. Las. Le temps de travail qu’il aurait à effectuer dans le cadre de cet emploi en alternance dépasse le maximum autorisé par son visa d’étudiant. Et la préfecture du Loiret, sollicitée, refuse de lui délivrer un nouveau titre de séjour qui l’autoriserait à travailler le nombre d’heures prévues au contrat. Renseignements pris auprès de la préfecture : la règle est de ne pas délivrer de titre de séjour « salarié » pour un contrat en alternance ! Pourquoi ? On ne sait pas. C’est comme ça. Et pourtant, si Sengsoury a souhaité faire cette formation en alternance, c’est aussi pour pouvoir subvenir lui-même à ses moyens : payer un loyer, acquitter des cotisations sociales, etc… Sengsoury e bien entendu la possibilité d’arrêter ses études et de chercher un emploi à temps plein dans son domaine de prédilection. C’est Ubu. D’autant plus que la préfecture ne manquerait pas alors, d’interroger la direction départementale du travail sur l’état du marché de l’emploi dans ce secteur. Laquelle donnerait probablement un avis défavorable, compte tenu du grand nombre de demandeurs d’emploi dans l’hôtellerie – restauration, oubliant le nombre de chefs d’entreprise de ce secteur qui n’arrivent pas à trouver les salariés qualifiés dont ils ont besoin.
Reste que le préfet du Loiret a la possibilité, en vertu de son pouvoir discrétionnaire, de passer outre la règle qui n’a pas force de loi et l’avis de la direction du travail. Faute de quoi Sengsoury devra soit trouver un travail moins qualifié que celui auquel il pourrait prétendre avec un BTS, soit voir son nom ajouté à la longue liste des sans-papiers et vivre de petits boulots au noir, soit encore préparer un BTS sans alternance sans avoir les moyens de vivre, ou, enfin, repartir dans son pays de naissance qui n’est pas, à la voir – et je l’ai rencontré – celui de son cœur.
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27 septembre 2007 4 27 /09 /septembre /2007 11:07
Jean-Pierre Sueur à la fête de rentrée des associations le 9 septembre (photo JF Grossin)J’ai trouvé particulièrement intéressante l’interview, dans La République du Centre du 26 septembre, de Jean-Pierre Perrin-Martin, de l’association « Bâbord de Loire » sur les municipales et, pour l’essentiel, sur la candidature de Jean-Pierre Sueur. Parce qu’elle fait preuve d’un esprit d’ouverture qui est un gage d’espoir dans la perspective des échéances à venir.
Je souhaite néanmoins apporter deux précisions.
La première en ma qualité de secrétaire de la section d’Orléans du Parti socialiste. Si Jean-Pierre Sueur a été désigné « premier des socialistes » dès la fin septembre, c’est parce que c’est la règle à l’intérieur de notre parti. Nos statuts prévoient que, dans les villes de plus de 20 000 habitants – dans le Loiret, Fleury les Aubrais et Orléans sont concernés – le « premier des socialistes » soit désigné par l’ensemble des adhérents de la ville concernée, par un vote à bulletin secret, sans possibilité de vote par correspondance ni de procuration. Or, le 24 septembre et compte tenu de ces règles strictes mais nécessaires, la moitié des 302 adhérents du PS d’Orléans se sont déplacés pour choisir, à 92,05 % de pour, Jean-Pierre Sueur comme « premier des socialistes ». Nous sommes, faut-il le rappeler, le seul et unique parti à avoir un mode de désignation aussi démocratique. En faire fi ne serait pas raisonnable. Et ceux, à droite, qui ne manqueront pas de railler et de dénigrer ce choix feraient bien et feront bien de balayer devant leur porte. A l’UMP, l’ordre vient d’en haut, du chef suprême Sarkozy. Alors oui, la démocratie réelle impose des contraintes. Mais je les préfère cent fois à un choix imposé par la hiérarchie.
Lois Sarkozy. Ma seconde remarque, que j’exprime en tant qu’assistant parlementaire, concerne les « sans papier ». Jean-Pierre Martin-Perrin indique que « au niveau des immigrés », Jean-Pierre Sueur « donne un coup de main, c’est vrai ». C’est un euphémisme. Et l’animateur de Bâbord de Loire le sait bien. C’est par des centaines de courriers que le sénateur du Loiret soutient, depuis six ans bientôt, de très nombreuses familles de sans papiers que les lois Sarkozy placent dans une situation inextricable de « non expulsable et non régularisable ». Une action loin d’être électoraliste et qui relève, là encore et avant tout, du « choix du cœur ».
 < Réagissez à l'interview de Jean-Pierre dans La Rep'
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21 septembre 2007 5 21 /09 /septembre /2007 18:20
Les "Deux Maisons" de ShapiroLe député-maire d’Orléans les appelle ironiquement « les maisons des Schtroumpfs ». Parce qu’elles sont bleues, naturellement. Sauf que dans la BD en question ce sont les personnages qui sont bleus, pas leurs maisons-champignons. Mais bon, on ne peut pas être à la fois tintinophile et stroumpfophile ! Un jour où, une fois de plus, Serge Grouard se moquait publiquement (c’était lors d’une réunion du Conseil d’agglomération) des « Deux Maisons » de Joël Shapiro installées près de la gare d’Orléans, je demandais, dans un communiqué publié peu après, si, dans cette histoire hilarante, le maire d’Orléans se prenait pour le Grand Stroumpf et Florent Montillot jouait le rôle du méchant Gargamel ?
Trève de plaisanterie. L’art est subjectif. Ca plait ou ça ne plait pas. Ca émeut ou ça n’émeut pas. Mais il me paraît particulièrement déplacé que le maire d’une grande ville dénigre et moque ainsi régulièrement l’œuvre d’un artiste de renommée internationale. Est-ce en raison de ce jugement négatif du maire que la brigade anti tags, dont on nous a pourtant maintes fois vanté l’efficacité et la célérité, tarde à effacer les inscriptions qui, depuis plus d’une semaine déjà, vandalisent cette œuvre d’art ? <
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21 septembre 2007 5 21 /09 /septembre /2007 08:13
L'affiche électorale de la campagne législative de Florent MontillotAprès Nanterre et Orléans, Florent Montillot aurait-il jeté son dévolu sur Saint-Jean de Braye ? Le bruit court que l'adjoint à la sécurité d'Orléans lorgnerait du côté de la commune de l'est de l'agglomération. Rumeur pas vraiment démentie par l'intéressé. Et, d'une certaine manière, confortée par l'annonce de candidature comme tête de liste de celle qui fut sa suppléante aux élections législatives : Françoise Roger-Dufayet. Après avoir tenté, en vain, de conquérir Nanterre, après avoir un temps sans doute rêvé de devenir, à Orléans calife à la place du calife, après avoir espéré entrer au Palais Bourbon, le chantre d'une droite musclée envisagerait donc de damer le pion à l'UMP Chevalier, actuel maire de Saint-Jean de Braye. Parce qu'il aime provoquer, Florent Montillot  se complaît sans doute dans la dissidence. On peut aisément imaginer que l'adjointe abraysienne joue en quelque sorte les éclaireurs, préparant le terrain d'une éventuelle candidature de son mentor.<
>> A lire aussi sur le même sujet : Clément et Montillot : deux poids et deux mesures
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  • Pascal Martineau
  • Journaliste de métier, collaborateur parlementaire, écrivain public-biographe, j'aime les mots.
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