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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 16:29
Depuis de nombreux mois, il fait partie de notre paysage médiatique. Comme une bouffée d’air dans l’univers souvent fermé de l’information locale. Aujourd’hui, LibéOrléans, le site animé par le militant journaliste Mourad Guichard, risque tout bonnement de disparaître de notre horizon informatique. Cette fermeture des sites locaux de Libération est la conséquence d’un plan d’économie engagé par le quotidien national. Outre que cela risque de poser des problèmes financiers à l’auteur-animateur de ce site, il réduit un peu plus le pluralisme de la presse dans notre département.
Nul doute que certains, dans la droite orléanaise, au moins officieusement, se réjouiront de cette disparation. L’agaçant journaliste n’avait-il pas été, un temps, déclaré persona non grata à la mairie d’Orléans. Avant d’avoir été éjecté d’un quotidien régional parce qu’il avait agacé un notable local.
Mais déjà, la résistance s’organise. Une lettre de soutien à adresser à la direction de Libération circule sur le net. Qu’il agace ou qu’il séduise, LibéOrléans est un indispensable poil-à-gratter et à penser. Sauvons le !
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28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 13:15
Fière de ses bords de Loire (dites BDL) – heureusement – débarrassés de ses voitures, la municipalité d’Orléans ne s’imaginait sans doute pas qu’ils deviendraient un lieu de regroupement juvénile nocturne. Voire de beuverie. Un groupe « Pour L'interdiction aux racailles sur les BDL »  s’est même constitué sur facebook. Le titre – provocateur – était en fait ironique.
Mourad Guichard s’est fait l’écho de toute cette agitation dans un article publié dans Libération daté du 23 août. La réaction ne s’est pas fait attendre. Trois jours plus tard, La République du Centre, interview de l’adjoint à la sécurité d’Orléans à la clé, nous rassure : circulez, il n’y a plus rien à voir. « Nous avons mené une campagne d’explication auprès des jeunes et le message est passé » assure le shérif Florent Montillot. « Pas une bière ne traîne par terre. Pas une odeur de pétard. Pas la moindre trace de bouteille cassée sur le sol. Les quai sont propres et presque vides » a constaté elle-même la journaliste dépêchée sur place par le quotidien régional. Si c’est « propre », tout va bien donc.
Reste que tout cela sonne faux. A cause bien sûr de la concomitance entre le papier de Libé et celui de La Rep’. Mais surtout parce que la « réplique » officielle compare deux situations qui ne peuvent l’être. L’article de Mourad Guichard se réfère à une période – juin et juillet – particulièrement animée tandis que sa consœur de La Rep’ nous parle des quais… au mois d’août.
Serge Grouard, conseillé par Florent Montillot, aurait pu prendre un arrêté « propreté des quais anti bouteille de bière, odeur de pétard et présence de fêtard »
Mais il se murmure que parmi ces habitués du lieu se trouvent des enfants  - rebelles, forcément rebelles – de personnalités… municipales. Ce qui explique sans doute le choix de la « campagne d’explication » à celui de l’arrêté municipal. On prend évidemment moins de gants avec le « couvre feu » instauré chaque été dans les quartiers populaires de la ville. BDL oblige.
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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 15:05

Après le projet – heureusement - avorté de parking souterrain sous le mail Aristide-Briand, celui de la place du Cheval Rouge était, à la fin du mandat précédent de Serge Grouard, le seul projet concret en la matière. Des crédits d’études avaient même été votés dans cette perspective. Il faut croire que les études en question n’ont pas permis d’aborder tous les problèmes. En effet, selon Yves Broussoux, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) du Loiret, interrogé par La République du Centre, « le schéma sur lequel nous étions en train de travailler depuis quelques temps ne peut pas se mettre en place pour des raisons d’ordre uniquement juridique et administratif ». Résultat, des cinq millions d’euros qu’elle avait prévus d’investir dans ce parking, la CCI réduit sa participation à deux millions. On est en droit de se demander comment et pourquoi une telle difficulté n’a-t-elle pas été relevée plus tôt par la Ville d’Orléans et/ou par la CCI.
Autant dire que, comme pour « l’affaire Leclerc », ce revirement n’est sans doute pas du goût du député-maire d’Orléans. « On a perdu trois ans » reconnaît François Foussier, adjoint au maire chargé du commerce. L’ancien président des Vitrines d’Orléans ne mâche pas ses mots : « Peut-être certains élus de la CCI, non commerçants, n’ont pas compris l’intérêt du commerce en France ». Fermez le ban.

La pagaille. Le problème, pour Orléans et son maire, c’est que ce parking devait alléger les « souffrances » des automobilistes pendant les travaux de la seconde ligne de tram. Aujourd’hui, ils risquent de se dérouler… en même temps. On imagine la pagaille. A moins que le chantier du tram est-ouest prenne lui aussi, et une fois de plus, du retard. Alors, que Serge Grouard ne s’inquiète pas : Orléans finira bien par récolter une distinction, celle de la capitale du retard et de l’incurie.

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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 14:00
La Halle de la CharpenterieVoila qui ne va pas arranger les affaires de Serge Grouard. Le député-maire d’Orléans s’était, début 2007, présenté en personne – ce qui est exceptionnel – devant le Commission nationale d’équipement commercial (CNEC) pour plaider la cause du projet de supermarché Leclerc à La Chapelle Saint-Mesmin, sur la friche Michelin. Las, saisi notamment par des commerçants chapellois, le Conseil d’Etat a annulé la décision de la CNEC.
Chacun sait – même si les intéressés démentent cette information – que le projet d’implantation d’un magasin Leclerc à La Chapelle Saint-Mesmin est lié à la création à l’intérieur de feu la halle de la Charpenterie à Orléans, d’un « espace culturel » de la même enseigne. Ce qui explique l’abstention, là où on aurait pu attendre un avis négatif - au nom, ans doute, de la défense du commerce de centre-ville - de la municipalité d’Orléans lors de la consultation de la Commission départementale d’équipement commercial (CDEC) qui avait finalement refusé cette implantation.
Le patron des deux autres Leclerc de l’agglomération (Olivet et Fleury-les-Aubrais), qui est à l’origine de la demande, Télécharger la décision de la CDECne perd pas espoir pour autant. Selon La Tribune d’Orléans, il compte en effet sur l’assouplissement des règles en la matière, promis par le gouvernement Fillon, au nom de la libre concurrence (sic). En attendant, le gâchis continue dans la Halle de la Charpenterie. Faute d’avoir obtenu gain de cause à La Chapelle, le géant de la distribution a-t-il toujours l’intention se s’installer au cœur d’Orléans ?
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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 14:52
Certes, avec sa fontaine et la station de tram, l’esplanade qui fait face à la cité administrative ne manque pas de cachet. Mais derrière cette vitrine, là où le concours d’architecture prévu par l’ancienne municipalité aurait donné au projet une vraie cohérence d’ensemble, on ne peut constater – déplorer - qu’une juxtaposition de bâtiments sans véritable lien entre les uns et les autres. Comme si la seule contrainte imposée aux différents promoteurs n’avait été que la hauteur maximale des édifices. A voir la forme que prennent les immeubles de bureau actuellement en construction, on a l’impression de se retrouver dans certaines communes riches de l’ouest parisien (comme Levallois par exemple) qui ont bâti des quartiers entiers tout de verre réfléchissant et d’acier. Quand à la préoccupation de développement durable, elle semble totalement absente de ce vaste chantier. Il y avait l’opportunité, avec un tel projet, pour le maire autoproclamé écolo d’Orléans, de passer des paroles aux actes. Où sont les panneaux solaires, les éoliennes horizontales et autres innovations écologiques ? Ne cherchez pas, il n’y a rien à voir.
La municipalité d’Orléans avait la possibilité, avec cet îlot de la Râpe, de créer, aux portes de la ville, un quartier exemplaire tant du point de vue architectural qu’écologique. Elle a, comme d’habitude, laissé faire les promoteurs privés qui ont eux, d’autres impératifs.

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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 13:43
La mobilisation citoyenne avait réussi a effacé Ardoise du paysage sécuritaire français. Sorti par la porte, le logiciel de fichage de la police nationale revient par la fenêtre sous le doux nom d’Edvige. Nettement plus sexy. En apparence. Car derrière cette « Exploitation documentaire et valorisation de l’information générale » se cache une machine à surveiller les empêcheurs de faire de la politique en rond.
Edvige recensera en effet, de manière systématique et généralisée, toute personne « ayant sollicité, exercé ou exerçant un mandat politique, syndical ou économique ou qui joue un rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif ».
« Sans exception, explique le site pétitionnaire "Pour l’abandon du fichier Edvige", toutes les personnes engagées dans la vie de la cité sont donc visées.
« En outre, ce fichage vise à permettre la collecte de renseignements identitaires sur les « suspects » (personne mais également groupe) simplement considérés, par la police, comme susceptibles, à l’avenir et de manière totalement hypothétique, de porter atteinte à "l’ordre public".

Les mineurs fichés aussi. « Il permettra de compiler toutes les notes de renseignements telles que : état civil, photographie mais aussi fréquentations, comportement, déplacements, appartenance ethnique, vie sexuelle, opinions politiques, philosophiques, religieuses, appartenances syndicales et associatives… La police sera autorisée à consulter ce fichier en cas d’enquêtes administratives pour l’accès à certains emplois.
« Les mineurs ne seront pas épargnés puisque fait sans précédent dans notre République et particulièrement choquant, leur fichage sera autorisé dès l’âge de 13 ans et cela sans qu’aucune infraction n’ait été commise et sur la seule base de leur dangerosité présumée. »

Le gouvernement, qui n’en est pas à un coup bas près, a publié le décret instituant Edvige… le 1er juillet 2008. Sans débat public préalable et passant outre les réserves émises par la Commission nationale Informatique et Libertés.
Depuis le 10 juillet l'appel
« Pour l’abandon du fichier Edvige » a récolté 81 742 signatures dont 673 d'organisations, collectifs, partis et syndicats. « Ardoise » ou « Edvige », c’est notre démocratie qui risque de payer la note.
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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 13:40
Station Libération le 19 août 2008. Il est 8h20. L'horloge est arrêtée sur 6h.Si, en général, les trams arrivent à l’heure, ça n’est pas grâce aux horloges installées dans les stations. Chacune d’elle en est dotée de deux : une analogique et une numérique. Mais dans de nombreuses stations, aucune ne fonctionne. Soit elle est arrêtée, soit elle indique une heure totalement farfelue. La communauté d’agglomération a décidément un vrai problème avec le temps s’agissant du tramway. Des mois d’hésitations, des projets d’un autre âge (comme le très polluant et lourdaud bus guidé), des années de retard : il est temps de remettre les pendules à l’heure.
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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 10:44

Près de la station En été fleurissent les panneaux publicitaires. A Orléans, en ces mois de juillet et août, des 4 x 3 animés sortent de terre un peu partout presque aussi rapidement que les arbres magiques du druide Panoramix.
On avait pourtant eu droit, en son temps, de la part de la droite orléanaise, à de grands discours sur toute cette pub qui envahissait notre ville. On nous avait même vanté les mérites d’une charte qui devait en limiter la prolifération.
Mais, depuis, la rénovation du parc des abris-bus (intégrée aux futures stations de la deuxième ligne de tram) est passée par là. L’installation de ces « arbres à réclame » supplémentaires fait partieStation Coligny : le nouvel abribus et le tout récent panneau publicitaire du contrat conclu avec la société américaine Clear Channel. Signé pour une durée de 15 ans, il porte sur la fourniture, l’installation et l’exploitation publicitaire de 453 abris-voyageurs et 65 mobiliers sur les stations de tram.

 

 

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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 09:43
A Nantes le 16 août, Ségolène Royal a rencontré le Dalaï LamaOn a connu le bon french doctor Kouchner plus courageux et moins langue de bois. Le ministre sans étiquette des Affaires étrangères du gouvernement Fillon n’aurait pas le temps de recevoir le Dalaï Lama. Complètement overbooké en ce mois d’août le pauvre. A croire que la fréquentation trop assidue du président Sarkozy n’ait eu raison de la niaque dont a su, en d’autres temps, faire preuve l’ancien ministre socialisant.
A l’instar du général polonais Jaruselki reçu 1985 en par François Mitterrand, alors président de la République ou, plus récemment, la visite du colonel Kadhafi, la France est souvent moins gênée aux entournures pour accueillir des dictateurs que de dérangeants artisans de paix. Quand elle ne leur offre carrément pas l’asile. Comme le tristement célèbre et sanguinaire Jean-Claude Duvallier, alias Papa Doc ou l’ayatollah Khomeiny qui, depuis son exil français, préparera la « révolution islamique » contre le despotique Shah d’Iran.
L’hypocrisie de Nicolas Sarkozy et de son gouvernement est à son comble quand on tente de sauver la face en demandant à Carla Bruni à de recevoir le moine tibétain. La femme du président de la République, n’a en France, rappelons le, aucun rôle protocolaire.
C’est un peu comme si, les JO se déroulant aux USA dans les années soixante ou en Inde au moment de la lutte pour l’indépendance, le président de la République et son ministre des Affaires étrangères refusaient de recevoir Martin Luther King ou Ghandi. Remarquez, c’est sans doute ce qui se serait passé. Mais on pouvait espérer que, depuis ce temps, la France avait su évoluer. Il faut malheureusement constater, au contraire et une fois de plus, que, sous le règne de Sarkozy, notre démocratie régresse.


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24 juin 2008 2 24 /06 /juin /2008 15:29

Morceaux de corps masculins en noir et blanc en couleur ou en sépia : Thierry Esther expose son « droit de regard » au Petit Bouchon de la Lionne du 15 septembre au 15 octobre. Peintre et photographe, il sait éclairer ces parcelles d’humanité mises à nu avec une délicatesse qui les sublime.
Né à la Réunion dans une famille d’origine indienne, Thierry Esther est un artiste autodidacte aux talents multiples. Outre la photographie, il est aussi peintre et concepteur-réalisateur de site Internet.
Thierry Esther a attrapé « virus » de la photo à Londres où il était en voyage avec une amie : « Nous arpentions les rues de la capitale anglaise, nos boitiers argentiques à la main, à la recherche de modèles dont l’intérêt esthétique paraissait douteux à certains ; les sans-abris ». Après avoir promené son œil curieux dans les ruelles de villes et de villages puis le long d’allées italiennes, suisses, espagnoles et anglaises, Thierry a ressenti le besoin de se « rapprocher des corps » : « Les atmosphères, aussi palpables qu’elles soient, ont laissé la place à la chair nue, explique l’artiste. Ce fut un long défilé de corps masculins, dévêtus, désireux de s’offrir à l’appareil pour de gourmands mais chastes ébats ». C’est à ce « droit de regard » sur ces corps masculins – accompagnés de textes de l’auteur - que nous invite Thierry Esther qui poursuivra sa balade orléanaise en janvier 2009 au bÔ bar.

 

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  • Pascal Martineau
  • Journaliste de métier, collaborateur parlementaire, écrivain public-biographe, j'aime les mots.
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Président de  l'Academie des écrivains publics de France

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