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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 13:29
Si ça se trouve, on n’a rien compris, ou tout compris de travers. En déclarant « qu'en qualité de représentante de l'Etat, elle se devait d'encourager la pratique du culte, valeur fondamentale de la République », la sous-préfète de Montargis, Marie-Dolorès Martinez-Pommier, ne pensait peut-être pas au culte religieux. Mais à celui de Nicolas Sarkozy lui-même. Cela aurait pu constituer une mise au point pas plus alambiquée que les excuses forcées du Journal de Gien, rapporteur des propos incriminé : « Un résumé malheureux dans notre compte rendu paru le jeudi 29 mai a passablement dénaturé les propos du sous-préfet de Montargis lors de l'inauguration de la mosquée turque de Gien ». On imagine bien la volée de bois vert que le rédacteur en chef de l’hebdomadaire a dû recevoir pour en arriver à publier un tel mea culpa. On attend avec impatience le rectificatif promis dans l’édition du 5 juin.
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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 12:45
Un dessin de Chimulus publié sur Rue89Il y a ceux qui triment et il ya ceux qui gagnent. Je sais, ça fait un peu « lutte des classes » version Mai 68. Mais l’augmentation des revenus des grands patrons du CAC 40 en 2007 – plus 58 % ! – a de quoi réveiller de vieux réflexes. Quand de plus en plus de nos concitoyens peinent à joindre les deux bouts, quand le pouvoir d’achat baisse en flèche, de tels profits personnels – publiés par le mensuel L’Expansion – sont plus qu’indécents. Une telle débauche de fric – il n’y pas d’autre mot – est totalement amorale, voire criminelle. A eux seuls, les salaires fixes (hors stock-options et autres primes) augmentent de 5%, soit nettement plus que l’inflation. Le pouvoir d’achat des patrons est donc, lui, loin de stagner. Ca n’est plus du pouvoir, c’est la dictature de l’argent facile.
Quand tant d’entreprises restreignent ou même bloquent la hausse des salaires de leurs employés, quand tant d’emplois sont supprimés un peu partout en France et en Europe, on peut vraiment affirmer qu’il y a « quelque chose de pourri » au royaume du libéralisme effréné. La palme de l’amoralité revient aux chefs d’entreprises qui se font octroyer ce que l’on appelle avec hypocrisie les « parachutes dorés ». Une expression « politiquement correcte » pour désigner les indemnités de départ. Au hit parade, on trouve cette année la patronne l’Alcatel Lucent, Patricia Russo, à qui l’assemblée des actionnaires vient d’accorder, en cas de départ, la somme potentielle de six millions d’euros. Un bonus qu’apprécieront sans aucun doute toutes celles et ceux qui, salariés de cette multinationale, ont vu récemment leur emploi supprimé, à Ormes, près d’Orléans, en particulier. Le monde de la finance a une morale que la morale ignore.
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3 juin 2008 2 03 /06 /juin /2008 09:57

Extrait d'un interview de Serge Grouard dans La République du Centre du 30 mai 2008« Je n'empêche pas un érémiste d'être maire d'Orléans ! ». Serge Grouard est vraiment à court d’argument. Du strict point de vue légal, les indemnités qu’il s’octroie avec générosité n’ont rien de choquant. Pourquoi alors, faire appel (dans La République du Centre du 30 mai 2008) à des arguments aux minables, aussi bas, aussi désobligeants, aussi condescendants pour justifier cette décision. Aurait-il honte ? Serait-il gêné aux entournures du portefeuille ? La solution est donc simple : érémistes de toutes les pays, pour vous sortir de votre galère, devenez maire d’Orléans. Une proposition qui en dit long : faire de la politique serait d’abord motivé par… l’appât du gain. Voila qui a le mérite d’être clair.
Pour le député-maire d’Orléans, le niveau d’indemnité des élus serait également une question de compétences. Selon quelle grille d’évaluation ? Le normalien Jean-Pierre Sueur, qui s’était attribué des indemnités bien inférieures à celles de son successeur serait-il alors moins compétent ?
Depuis l’augmentation faramineuse de ses indemnités dès son arrivée à la mairie en 2001 jusqu’à aujourd’hui, Serge Grouard n’a eu de cesse de mentir sur ce sujet, en particulier durant la campagne électorale.
Au moment où les grands patrons français voient leur revenus augmenter de 58%, sans que cela ne semble émouvoir l’UMP, Serge Grouard devrait être capable d’assumer totalement ses choix sans être obligé de se laisser aller au mensonge et à la calomnie envers nos concitoyens qui n’ont pas choisi d’être érémistes ! A l’indécence d’une utilisation exagérée – même si elle est légale – des deniers publics, Serge Grouard ajoute l’indécence verbale.

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25 mai 2008 7 25 /05 /mai /2008 21:53

Pendant sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy a écrit le 16 avril 2007 à des associations de rapatriés d’Algérie qu’il souhaitait « …que les victimes françaises innocentes de cette guerre, jusqu’à l’indépendance, et, tout particulièrement, les victimes du 26 mars 1962, se voient reconnaître la qualité de "Mort pour la France" et que leurs noms figurent sur une stèle officielle afin que personne n’oublie ces épisodes douloureux ».
L’annonce pourrait passer pour anodine si l’on ne sait pas ce qu’évoque cette date. Trois jours plus tôt, le 23 mars à Alger, des membres du groupe terroriste « organisation armée secrète » (OAS) tirent sur un camion de jeunes appelés du contingent. Bilan : sept morts et quatorze blessés.  L’armée boucle le quartier de Bab et Oued où s’est produit l’attentat pour en reprendre le contrôle. Bilan : quinze tués et 77 blessés parmi les forces de l’ordre.
Le 26 mars 1962, rue d'Isly à Alger
Renverser la République. Une semaine après le cessez-le-feu en Algérie, le matin de 26 mars, l’OAS, dans un tract assure que « les Algérois…s’opposeront jusqu’au bout, à l’oppression sanguinaire du pouvoir fasciste ». Le préfet de police, en accord avec le commandement militaire diffuse une interdiction de manifester et met en garde la population : « Les mots d’ordre de ce genre ont un caractère insurrectionnel marqué ». La répression, l’après-midi même rue d'Isly se solde par cinquante morts et deux cents blessés.
Ce sont ces victimes là – dont beaucoup de membres de l’OAS - que le président de la République entend désormais honorer. Ce qui reviendrait – ni plus, ni moins – à réhabiliter les militants d’une organisation terroriste et raciste qui a tenté de tuer le chef de l’Etat et de renverser la République. Nicolas Sarkozy avait donné le ton en dénigrant une certaine propension de nos contemporains à la repentance… Dans un discours prononcé en Algérie le 17 avril 2007, le président de la République a déclaré : « Ici, on n’aime pas la repentance, cette mode exécrable qui veut faire expier aux fils les fautes supposées de leurs pères. Ici on n’aime pas la repentance qui est un dénigrement systématique de la France et de son histoire. Je déteste cette repentance qui est une forme de la détestation de soi parce que l’on n’a qu’un pays. Le détester c’est se détester soi-même ».

L'appel à l'insurrection de l'OASRéviser l'histoire. Aujourd’hui, à en croire les nombreux sites consacrés à cet événement, des groupes nostalgiques de l’Algérie française – parfois liés aux milieux intégristes - tentent de réviser l’histoire. En mars 2006, ils ont déjà obtenu du président Chirac l’autorisation de raviver la Flamme du souvenir sous l’Arc de Triomphe en mémoire des victimes de la rue d’Isly. Un droit obtenu, selon l’association des Amis de Max Marchand, de Mouloud Feraoun et de leurs compagnons, par « deux associations majoritairement composées d’anciens militaires factieux ». Un droit confirmé par Nicolas Sarkozy qui s’apprête à l’amplifier encore.
Reste à savoir si Jean-Marie Bockel, l'ancien socialiste devenu « gauche moderne » et aujourd'hui secrétaire d'Etat aux Anciens commbattants le suivra sur cette pente dangereuse.

>> En savoir plus sur les événements du 26 mars 1962

 


 

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 16:43
Copie d'écran du logiciel ArdoiseOn l’a échappé belle. Enfin, pour l’instant. Le logiciel de fichage de la police nationale, baptisé Ardoise (pour Application de Recueil de la Documentation Opérationnelle et d’Informations Statistiques sur les Enquêtes) ne devrait pas contenir des informations sur des catégories de classification aussi douteuses que « homosexuel », « responsable syndical », « handicapé », ou encore « sans domicile fixe ». L’annonce de la création de ce système, et de son expérimentation, avait suscité un grand émoi et une forte contestation au sein d’organisations qui veillent au respect des droits de l’Homme dans notre pays. Dans un communiqué publié le 16 avril, le Parti socialiste demandait que ce logiciel soit « retiré » s’il s’avérait « que les faits rapportés sont vrais ». Mais les plus actifs à s’opposer à ce projet sont sans aucun doute les associations gays et de lutte contre l’homophobie. Alertés fin 2007, les premiers à tirer la sonnette d’alarme seront les militants de l’association de policiers homosexuels Flag ! qui saisit la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (HALDE). Puis, rapporte le magazine Têtu dans son numéro de juin 2008, « le 12 avril, l’hebdomadaire Marianne révèle l’existence d’Ardoise et publie des captures d’écran des renseignements catégoriels ». Même le syndicat national des officiers de police (SNOP) a même qualifié cette « affaire » de « catastrophe ».
Il faudra attendre le 25 avril pour que Michèle Alliot-Marie, ministre de l’Intérieur, annonce, en compagnie de Louis Schweizer, président de la Halde, « la suppression » du champ « état de la personne » du logiciel Ardoise.

Paranoïa. Le danger est donc écarté. Pour le moment en tous cas. Mais le fait même qu’on ait pu penser pouvoir utiliser en France ce type d’informations dans un logiciel policier fait froid dans le dos. Même si cela n’a rien d’étonnant sous le règne de Sarkozy qui n’en est pas à sa première tentative de remise en cause, au pays des Droit de l’Homme, des libertés fondamentales.
Reste que, sans tomber dans la paranoïa, il ne faut cependant pas être naïf. Il y a déjà belle lurette que les Renseignements généraux fichent, souvent de manière très précoce, toutes celles et ceux qui s’agitent un peu trop contre les pouvoirs en place. Bien avant l’ère de l’informatique, et en particulier sous feu « l’Etat RPR » et son « Service d’action civique », des renseignements de ce type étaient déjà recueillis et enregistrés, plus ou moins légalement. On imagine les moyens que l’informatique met désormais à la disposition d'officines en tout genre. Il y a tout lieu de rester vigilants. Plus que jamais.
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20 mai 2008 2 20 /05 /mai /2008 23:05
Faride Hamana, président de la FCPE et Xavier Darcos (photo JDD)C’est une habitude à droite : quand la FCPE dérange, on remet en cause sa représentativité. Xavier Darcos l’a fait le 15 mai sur LCI provocant une « Xavier Darcos perd son sang froid ! »réaction immédiate de la Fédération des Conseils de parents d’élèves.  s’étonne-t-elle dans un communiqué.
On avait eu le droit au refrain il y a quelques années à Orléans, par la bouche d’Olivier Carré, premier maire-adjoint UMP de Serge Grouard, à propos du collège Joliot-Curie.
Depuis plusieurs années, la municipalité actuelle tente d’ailleurs régulièrement de passer au dessus des associations de parents d’élèves. Ainsi régulièrement, les parents sont directement consultés sans que les fédérations de parents d’élèves soient associées à l’enquête. Une bien curieuse conception de la démocratie qui fait ainsi fi des corps intermédiaires qui nous font pourtant si souvent défaut. On ne peut à la fois dénoncer une prétendue non représentativité des organisations représentatives des parents d’élèves et en même temps tenter de se passer d’elles au lieu de tout faire pour augmenter leur audience. Commençons par exemple, au moment des élections annuelles, par de véritables et efficaces campagnes de sensibilisation. Créons ensuite, dans chaque école, un lieu où les parents pourront se rencontrer, se renseigner se sentir à l’aise. La FCPE, puisque c’est elle qui est mise en cause, ne manque pas d’idées pour améliorer cette situation. En attendant, sauf à remettre en cause un fondement de notre démocratie, principale organisation de parents d’élèves, « la FCPE est incontournable et légitime car plus d’un million  de parents l’ont élue première fédération dans les conseils d’école des écoles primaires et conseils d’administration des collèges et lycées ».
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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 14:12
« Les préjugés sont tenaces. Certaines personnes pensent encore que l’homosexualité est un désordre mental et d’autres croient, à tort, qu’elle peut être guérie. Les spécialistes en santé mentale sont d’avis que cela est impossible ». Pour l’édition 2008 de la journée internationale de lutte contre l’homophobie, l’accent est mis sur le fait que « l’homosexualité n’est pas une maladie », ni génétique, ni mentale, ni héréditaire. Si la chose est entendue pour beaucoup de gens, il reste cependant pas mal de chemin à faire. La dépénalisation de l’homosexualité en France date seulement de 1982 (par François Mitterrand et Robert Badinter, certains devraient parfois s’en souvenir). Au niveau international, il a fallu attendre 1991 (le 17 mai de cette année-là justement) pour que l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) la retire de la liste des maladies mentales. Dans de très nombreux pays encore, cette orientation sexuelle est considérée comme une tare, voire comme un crime.

Taux de suicide. Plus près de nous, beaucoup de jeunes qui osent révéler leur homosexualité à leurs parents se heurtent à ces terribles préjugés, affirmés de manière plus ou moins féroce. Cela va de « mais tu verras ça va passer » à « tu es la honte de la famille », voire pire. Résultat, si l’homosexualité n’est définitivement pas une maladie, le rejet dont elle est l’objet peut engendrer des troubles graves. Ainsi selon Stop suicide, « plusieurs travaux montrent, en moyenne, qu’un jeune homosexuel sur quatre fait une tentative de suicide ». Le site de l’association québécoise AlterHeros, s’appuyant sur une étude conduite par Michel Dorais de l’université de Laval au Québec et publiée sous le titre de Mort ou fif, confirme que « plusieurs travaux conduits aux USA et au Canada, mettent en avant un taux de suicide de cinq à quinze fois plus élevé que chez les jeunes hétérosexuels ». « J'ai comme l'impression que mon fils ne s'est pas enlevé la vie, mais qu'on l'a achevé. En fait, j'ai le sentiment qu'on a tué mon enfant. Quelle est la menace de voir deux personnes s'aimer? Qui a le droit de juger de cet amour? Les droits de mon fils ont été bafoués par des gens qui ne voulaient tout simplement pas que mon fils soit heureux. C'est comme si on lui avait enlevé le droit de jouir de la vie » témoigne la mère d’un jeune homosexuel sur un autre site québécois.

>> Lire aussi Suicide chez les jeunes homosexuels : Le cercle vicieux
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16 mai 2008 5 16 /05 /mai /2008 10:51

Assemblée générale lycéenne jeudi 15 mai aux abords de la cathédraleOn dirait une session de rattrapage. Absent des fêtes de Jeanne d’Arc 2008 comme l’aurait voulu une certaine tradition, le président de la République vient faire une visite éclair à Orléans ce mardi 20 mai. L’idée circulait déjà –avec délectation - dans les rangs des lycéens grévistes rassemblés près de la cathédrale jeudi 15 mai. Au menu : un discours au Zénith sur les suites du Grenelle de l’Environnement.
Finalement, Serge Grouard n’y perd pas au change. Nicolas Sarkozy vient en quelque sorte adouber le député-maire d’Orléans dans un de ses domaines de prédilection : le développement durable, à l’occasion des journées du même nom organisées dans la capitale régionale. Qui disait que Serge Grouard n’était pas dans les meilleurs termes avec le président de la République ? On pourrait suggérer au maire d’Orléans de profiter de ce réchauffement politique pour lui faire part directement des améliorations qu’il souhaite apporter au projet de loi sur les OGM.

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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 15:20

François Hollane à la tribune du congrès du Mans en 2005Certains trouveront que nous n’inventons rien. Mais à l’heure où une certaine droite tente de remettre en cause jusqu’à certains acquis de la Révolution française, il n’est pas inutile - il est même salutaire - de rappeler haut et fort certains idéaux et autres convictions. C’est ce que fait le Parti socialiste avec sa « déclaration de principes » qu’il remet en débat (la version actuelle date de 1990) dans le cadres des travaux préparatoires au Congrès qui se tiendra à Reims (dont Adeline Hazan est le nouveau maire) les 14, 15 et 16 novembre prochains.
On y constate sans ambigüité, pour ceux qui en douteraient encore, que la droite et la gauche, ça n’est pas la même chose. Nous n’avons pas les mêmes valeurs !
Déclinée abondamment dans texte, la préoccupation écologique fait son entrée en force dans les principes fondamentaux du parti socialiste. On ne peut qu’applaudir à cette prise de conscience – tardive certes si l’on repense aux combats homériques d’un René Dumont dans les années 70 – mais ô combien indispensable, tant le développement durable est à la fois incompatible avec la loi du plus fort qu’impose le libéralisme et indissociable de notre projet pour l’Homme.

Monde manichéen. Mais surtout, avec ce texte, le PS affirme plus clairement que jamais sa dimension réformiste. « Le Parti socialiste est un parti républicain », « laïque », « réformiste ». Exit les « espérances révolutionnaires » au service desquelles se trouve, dans le texte de 1990, « le réformisme ». Je m’en réjouis. Je ne pense pas, en effet, que l‘on puisse décréter le bonheur pour tous de manière unilatérale et autoritaire. L’histoire est jonchée des cadavres de ceux qui, au lendemain d’une révolution violente (elles le sont toujours à quelques exceptions près), ont été les victimes d’une vision aussi radicale du progrès humain. Que l’on se souvienne, par antithèse, du sort réservé à Allende au Chili. Les Etats-Unis étaient plus effrayés par l’arrivée au pouvoir, par la voie démocratique, d’un gouvernement réformateur de gauche que par tel putsch communiste qui ne faisait en fait que renforcer leur propre radicalisme, tandis que la démocratie chilienne venait déstabiliser un monde manichéen.
Comme je l’ai écrit dans un article à propos du
retour de Martine Aubry, je crois profondément que nous devons avoir « la volonté de transformer profondément notre société pour la rendre plus libre, plus juste, plus fraternelle mais dans le respect de toutes celles et ceux qui sont concernés par les réformes et avec eux ».
Si nous voulons que le message du parti socialiste soit clair et entendu, qu’il rassemble, il est temps qu’il assume totalement son identité réformiste et qu’il range dans les rayons de son passé glorieux les grands – mais inefficaces – discours sur la rupture.

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15 mai 2008 4 15 /05 /mai /2008 11:00
En Conseil municipal, Michel Martin, l’adjoint aux finances avait balayé d’un revers de main la décision du tribunal administratif d’Orléans relative au contrat passé avec la SOGERES pour assurer la restauration scolaire à Orléans : tout cela n’était qu’un problème technique. Las, saisie par la Ville, la cour administrative d’appel de Nantes a confirmé la décision prise en première instance : le contrat avec la SOGERES est annulé ainsi que la délibération correspondante. Elle donne donc raison une fois de plus à Charles Renard, ancien adjoint aux finances de Jean-Pierre Sueur, qui avait entamé cette procédure judiciaire pour dénoncer les irrégularités constatées dans l’attribution de ce marché de délégation de service public. L’affaire est d’autant plus cocasse si l’on se souvient que le choix de cette société de restauration est « le fait du prince », Serge Grouard ayant décidé seul de faire fi de l’avis négatif émis par la commission d’appel d’offres composée essentiellement… de membres de sa majorité.
Le maire d’Orléans peut encore contester devant le Conseil d’Etat la décision prise en appel. Histoire de faire durer le contrat jusqu’à son terme en 2010. Au double mépris des finances publiques : parce que le choix de la SOGERES coûte plus cher à la Ville et donc à ses contribuables ; parce qu’un recours au Conseil d’Etat est particulièrement onéreux.
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  • Pascal Martineau
  • Journaliste de métier, collaborateur parlementaire, écrivain public-biographe, j'aime les mots.
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